renseignement arme blanche

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Bonjour,
J'ai vu une superbe dague authentique mais de la SS (se méfier car il y a beaucoup de copies) dans une foire "militaria" à Anvers vendue au prix de 870 EUR.
Je vous conseille, si vous souhaitez approfondir vos recherches, de vous reférer à l'ouvrage "Edge Weapons of the Third Reich 1933-1945" de Frederick J. Stephen publié chez Almark Publications à Londres, 1972 - 128p. - ISBN 0 85524 079 2
Bien à vous.

Bonjour, les dagues sont un sujet ardu... De très nombreuses copies circulent, et sont de mieux en mieux faites...

Si l'origine de la pièce est indiscutable, tant mieux, mais dites-vous que son origine ne sera plus indiscutable lorsque vous voudrez la revendre, car votre acheteur ne l'aura pas trouvée lui-même...

Il y a belle lurette que j'ai abandonné ce thème de collection, tellement il devient difficile de différencier une bonne copie d'une pièce authentique.

En ce qui concerne la rareté, il faut savoir que la dague SA est la dague la plus courante, après le couteau des jeunesses hitlériennes.

Jadis (avant l'euro, c'est à dire avant que beaucoup ne perdent la notion de l'argent) une telle dague se négociait 6000 BEF (1000 FF) soit 150 Eur. Compte tenu d'une inflation normale, j'estime qu'une telle dague vaut 200 Eur. Mais certains marchands tentent de les vendre 300, 400 Eur voire plus...

Il y en a plusieurs en vente sur Ebay pour l'instant, entre 200 et 500 USD (soit 170 à 420 Eur) . Cela peut donner une idée de ce que certains accepteront de payer (sans voir l'objet autrement qu'en photo).

Benoit

Voici ce que j'ai encore pu trouver pour vous aider :

Pour normaliser la fabrication des dagues destinées aux formations du Part (SA, SS, NSKK, HJ), un contrôle central ou Reichszeugmeisterei (RMZ) fut institué en octobre 1934. Le RZM avait dès lors la tâche de veiller strictement à la qualité et à l’identité des fabrications.
Seules les entreprises accréditées par le RZM pouvaient exécuter les dagues du Parti.
Ces entreprises (114 au total) reçurent un numéro de code qui apparaissait sur le poinçon du RZM lorsque celui-ci était gravé sur l’arme.

Votre référence 7/19 est le n° de code d’un fabricant de Solingen.
Ed. Wüsthof Dreizackwerk (un cercle avec un trident au milieu)

Un bon marquage est du type RZM M7/5/38/SS se lit de la façon suivante :
M : Métal ; 7 : code des producteurs d’armes blanches ; 5 : code du fabricant (voir § précédent) ; 38 : millésime de l’année de fabrication, 1938 ; SS : formation à laquelle la lame est destinée. Dans la réalité, ces codes ne sont pas gravés en totalité.

Les marquages peuvent fournir des indications précieuses lorsqu’ils sont faux. Ainsi RZM M/6 que l’on rencontre sur certaines copies est fantaisiste. Les marquages du RZM pour les manufactures d’armes blanches commencent toujours par M/7, exceptionnellement par M/2 ou M/12 mais jamais par M/6.

Pour être sûr de son authenticité voici quelques recettes simples :
1° L’aspect du neuf : Plus de trente ans laisse des traces. Les têtes de vis ne peuvent avoir la fraîcheur du neuf. Si la soie de la lame (après démontage) se révèle nette et propre, sans un soupçon de rouille, c’est une nouvelle indication. Néanmoins certaines armes authentiques peuvent être dans un état de conservation parfait.
2° Défauts et imperfections de fabrication. Les armes blanches de cette époque sont parfaitement finies, grâce aux contrôles du RZM.
3° Non conformité avec les originaux. Dimensions incorrectes, matière plastique, un marquage fantaisiste,des coloris non officiels,…
4° Gravures non conformes. Gravure d’une dédicace ou d’une ciselure d’ornementation sur une arme ordinaire pour en faire une pièce rare.
5° Modèles inexistants. Le seul moyen est de consulter les catalogues de l’époque, dont les fabricants ne refusent pas de communiquer les renseignements.

Je vous renvoie cette fois à l’excellent ouvrage en français cette fois de Dominique Venner et Christian H. Tavard « Les armes blanches du IIIe Reich » chez Jacques Grancher, éditeur. Paris
1977 – 301p.

Bonne chance pour la suite ….

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Bonjour,
Suite des recherches sur base de vos nouvelles découvertes..

RZM – M5/25
RZM n’a plus de secret pour vous maintenant.
5/25 correspond au fabricant Wilh. Wagner, Solingen-Merscheid.

L2/5/39
Il s’agit d’un marquage spécial.
Pour la SA et le NSKK ce sont des lettres.
Pour la SS, ce sont des lettres ou des chiffres romains, l’un ou l’autre et très souvent rien.
SA Gruppen : Leipzig - Code SA : L
2 ?
5 ?
39 : millésime de l’année de fabrication.

Je cherche donc encore pour deux chiffres.
Bon dimanche.

Henry-Luc

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Bonjour,

A première vue il s’agirait d’une baïonnette plutôt que d’une dague (mais je peux me tromper !!). Le pommeau est en effet en forme de bec tronqué. Au verso, il comporte un bouton de verrouillage à écrou. La plaquette de poignée est en bois. Elles seront plus tard en bakélite moulée avec six ou sept rainures obliques.
La garde très réduite et sans quillon est arrondie vers l’avant, tandis que le dos est incurvé pour l’arrondi du canon.
La lame est à seul tranchant est en acier trempé.

Toutes les baïonnettes de l’armée allemande sont numérotées. Le même système est utilisé pour la Wehrmacht et la Luftwaffe. Le numérotation va de 10.000 en 10.000. Au n° 10.000 on recommence à 1 en ajoutant une lettre dans l’ordre alphabétique. Ainsi le 9.999a est suivi par le 1b. Le chiffre d’une série ne peut donc pas excéder 260.000 exemplaires.
Ce n° de série est estampé à l’avers de la lame, juste sous la garde. Un autre numéro est estampé à l’envers par la Wehrmacht.
La marque du fabricant est parfois visible au revers, sous la garde.
Le n° de série se retrouve à l’avers du fourreau, sous la cuvette d’entrée.
A vous de rechercher ces données et de vérifier …

A défaut il reste possible que ce soit une lame étrangère mise dans un étui de la SS. De plus le bec tronqué est nettement mieux marqué sur les baïonnettes allemandes alors qu’ici il semble presque inexistant. Mais je vous rappelle que je ne suis pas un expert loin de là.

Henry-Luc

De quoi faire rêver quelques collectionneurs ...

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