Léo LARGUIER (1878-1950), poète, auteur de nouvelles, critique littéraire
5 lettres et 1 carte autographes signées.
1) Lettre autographe signée. Paris, sans date.
A propos d’une réception en son honneur.
Il a rencontré Maurice Renard et Jean Vignaud (1875-1962, journaliste et écrivain).
« A part Georges Lecomte, je vous prie de ne convoquer personne. Cette réception doit seulement avoir un caractère corporatif et nous avons décidé que le comité me recevrait en séance et que je ne souhaitais que cet honneur auquel je suis infiniment sensible ».
2) Lettre autographe signée adressée à l’homme de lettres et homme politique Lucien BAUZIN (1880-1971).
1 page et demi in-12. Avec enveloppe.
Il savait la nouvelle : « c’est épouvantable et j’en suis brisé. Je pense à la sœur de notre pauvre Olivier. C’est elle seule que je plains dans ce malheur. La vie n’est pas dure comme vous le dites...elle est la vie ».
3) Carte autographe signée adressée au colonel Durègne
Strasbourg, 9 septembre 1918 et marques postales.
"...Colonel, j'ai vécu les heures les plus émouvantes de ma vie - Merci ! Votre sergent reconnaissant"
Larguier fut reconnu par les autorités militaires pour sa bravoure, fut promu sergent puis officier.
4) 2 lettres autographes signées adressées à l’homme de lettres et homme politique Lucien BAUZIN (1880-1971).
2 pages et demie in-12, sans lieu, ni date.
Larguier vient d’être primé par l’Académie française.
« ...oui l’Académie française s’est honorée. Cela aura quelques avantages pour moi, en outre, comme dirait Jean Moréas, j’ai vu La Fayette hier et je déjeune chez ce matin chez lui avec le baron de Romeuf. Je suis toujours dans les embruns romantiques... J’ai raison ».
Il évoque la place de l’Estrapade où passent quelques légionnaires de la garde.
1 page in-12, sans lieu, 1908 (marques postales). Avec enveloppe.
Dans la seconde lettre, il écrit qu’il sera chez lui vendredi soir.
« Licencié en droit, avocat à la cour d’appel de Paris en 1900, Lucien Bauzin (1880-1971), fut chef de cabinet aux ministères de l’Intérieur et de la Justice, conseiller de préfecture de la Seine, maître des requêtes au Conseil d’État (1926), conseiller d’État (1938), vice-président du Parti républicain radical socialiste (1930-1932) et président de la Fédération radicale de la Seine. Journaliste politique et auteur d’œuvres poétiques, Lucien Bauzin fut également vice-président du Syndicat des journalistes républicains et de la presse périodique ».
5) Lettre autographe signée adressée à l’écrivain et dramaturge Maurice Rostand (1891-1968).
1 page in-8. 1948. Déchirures sur les bords et au pli horizontal.
Il ne peut, malheureusement, répondre favorablement à l’invitation de Maurice Rostand. Il lui écrit qu’il ira voir sa mère. Il faut qu’il en finisse avec ses ennuis « parmi lesquels ceux qui viennent – vous devez ignorer cela – d’un dentiste à l’heure où on aimerait aller boire un verre ».
Il est joint une lettre autographe signée en mauvaise état et déchirée à deux endroits avec des pertes de textes, dans laquelle il évoque sa lecture du livre Confession d'un demi-siècle : « J’ai lu avec beaucoup de plaisir votre confession d’un demi-siècle. Le curé de Saint-Germain ne vous refuse pas l’absolution, mais il pense que vous n’avez pas tout dit ou que vous avez le don d’enchanter à l’extrême ce qui eut été cruel sous la plume... ».
"J'avais envie de vous filouter le vin et le cognac que vous laissez dans votre verre".
Envoi soigné