● André SPIRE - (Nancy 1868 -- Paris 1966) ●
Ecrivain et poète français, militant sioniste.
L.A.S - Neuilly, 49 rue de Longchamp, sd
2p 1/2 in-8 - (11x17.5cm env.)
" (….) vos amis peuvent avoir de l'estime pour l'oeuvre d'un juif,
pourquoi sont-ils aussi injustes pour tous les autres.
etc……………………………………" voir mes 3 photos
Bon état global de conservation, 2 trous de perforation
Envoi soigné
Informations complémentaires concernant le signataire de ce document :
Né dans une famille juive aisée, il fait des études de lettres, puis de droit. Il entre à l'École libre des sciences politiques, puis sur concours, au Conseil d'État (1894). Quelques mois plus tard éclate l'affaire Dreyfus. Spire se bat en duel avec un polémiste de la Libre Parole (journal nationaliste et antisémite dirigé par Édouard Drumont) qui s'était, à tort, indigné du nombre de Juifs nommés au Conseil d'État, or ils y entrent sur concours, au mérite, non à la faveur. Spire est blessé au bras.
En 1896, il fonde avec un collègue catholique une société philanthropique, la Société des Visiteurs, chargée d'aider les ouvriers chômeurs, malades ou accidentés. Peu de temps après, il prend part aux activités de la Coopération des Idées, y rencontre Daniel Halévy, avec lequel il se lie d'amitié et fonde une université populaire. Parallèlement, il quitte le Conseil d'État pour entrer au ministère du Travail, puis rejoint le cabinet de Jean Dupuy, ministre de l'Agriculture du ministère Waldeck-Rousseau.
Il se lie avec Charles Péguy qui publiera en 1905 son Et vous riez ! dans les Cahiers de la quinzaine, poèmes qui font écho à un certain désenchantement dans son action ouvrière. En 1902, il part à Londres avec une mission de l'Office du Travail pour enquêter sur la condition ouvrière outre-Manche. Il y découvre le quartier des immigrants juifs de l'East End, le quartier de Whitechapel.
En 1904, il éprouve un choc en lisant Chad Gadya d’Israel Zangwill dans les Cahiers de la Quinzaine : c'est le récit d'un jeune Juif vénitien, issu d'une famille traditionnelle, attiré par le monde extérieur. Ne trouvant plus sa place dans aucun des deux mondes, il finit par se suicider. Spire s'engage dans la cause sioniste et rejoint le mouvement territorialiste, la Jewish Territorial Organisation fondée par Zangwill après la mort de Théodore Herzl et publie de nombreux articles militant pour un foyer juif.
Pendant la Première Guerre mondiale, non mobilisable, il doit reprendre l'usine familiale. Il est également chargé par le Ministère de l'Agriculture de réfléchir à la reconstruction. Parallèlement, il continue à écrire, d'une part de la poésie (Et j'ai voulu la paix, 1916) et d'autre part une étude sur Les Juifs et la guerre, qui paraît en 1917. Au sortir de la guerre, il fonde la Ligue des Amis du Sionisme puis crée la revue Palestine Nouvelle et passe du Territorialisme au Sionisme classique. En 1920, à l'invitation du Dr Chaim Weizmann, Spire l'accompagne en Palestine.
En 1940, il doit s'exiler aux États-Unis, où il fut invité à enseigner la littérature française à la New School for Social Research et à l'École libre des hautes études de New York. Très actif, il participe à de nombreux colloques et termine son ouvrage, désormais classique, Plaisir poétique et plaisir musculaire, essai sur l'évolution des techniques poétiques (José Corti 1949, rééd. 1986). Après la guerre, il rentre en France. Il meurt à Paris à l'âge de 98 ans.
Les funérailles d'André Spire sont conduites par le rabbin David Feuerwerker. La famille a demandé que Atara, la fille aînée du rabbin, amie de Marie-Brunette Spire, la fille d'André Spire, soit présente lors de l'enterrement privé. De la terre d'Israël est mise dans le cercueil du doyen des poètes français.
Principaux ouvrages
Poésie
La Cité présente, Ollendorff, 1903
Et vous riez !, Cahiers de la quinzaine, 1905
Versets (Et vous riez - Poèmes juifs), Mercure de France, 1909
J'ai trois robes distinguées, Moulins, Cahiers du Centre, 1910
Vers les routes absurdes, Mercure de France, 1911
Et j'ai voulu la paix !, Londres, The Egoist, 1916
Poèmes juifs, Genève, Kundig, 1919
Le Secret, Nouvelle Revue Française, 1919. (Traduction en espagnol par Águeda García Garrido. Dans Nayagua : Revista de poesía de la Fundación José Hierro, Madrid, n°18, enero 2013, segunda época: especial dossier José Hierro, p. 159-173. (ISSN 1889-206X).)
Samaël, poème dramatique, Crès, 1921
Poèmes de Loire, Grasset, 1929
Instants, Bruxelles, Cahiers du Journal des Poètes, 19
Poèmes d'ici et de là-bas, New York, The Dryden Press, 1944
Poèmes d'hier et d'aujourd'hui, José Corti, 1953
Poèmes juifs, Albin Michel, 1959 ; rééd. 1978
Mots et notes, Cahier n°2 de Peut-être, 2012
Prose
Israel Zangwill, Cahiers de la quinzaine, 1909
Quelques Juifs, Mercure de France, 1913
Les Juifs et la guerre, Payot, 1917
Le Sionisme, 1918
Fournisseurs, Éditions du Monde Nouveau, 1923
Henri Franck, lettres à quelques amis, Grasset, 1925
Refuges, avec neuf bois gravés de Maurice Savin, Éditions de la Belle Page, 1926
Quelques Juifs et demi-Juifs, 2t., Grasset 1928
Plaisir poétique et plaisir musculaire, Vanni-José Corti, 1949 ; rééd. José Corti 1986
Souvenirs à bâtons rompus, Albin Michel, 1962
Source : wikipedia
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