Etienne ARAGO (1802-1892), dramaturge et homme politique
1) Lettre autographe signée adressée à un confrère, Aristide Guilbert (1804-1863), historien, auteur notamment d’une histoire des villes de France.
1 page in-folio. Sans lieu, ni date. En-tête du Journal La Réforme. Adresse. Plis et légère déchirure.
La Réforme fut un quotidien cofondé par Etienne Arago dans la mouvance républicaine sociale.
Aristide Guilbert n’est pas « monté » le voir. « Pourquoi ? »
Il précise qu’il ne peut le recevoir le jeudi, « jour de la … ;
Il donne des nouvelles de son frère, sans doute François Arago :
"mon frère ne voit personne, pas même sa famille. A vendredi donc, si vous voulez. Si pas de réponse c’est que vous viendrez."
Il ajoute : « J’ai la fin du Roussillon à votre disposition depuis hier soir. »
Les deux hommes collaboraient. Guilbert, auteur d’une histoire des villes de France en plusieurs volumes lui avait sans doute demandé un article sur le Roussillon, région natale d’Etienne Arago.
2) Lettre autographe signée adressée à un confrère, Aristide Guilbert (1804-1863), historien, auteur notamment d’une histoire des villes de France.
1 page in-folio. 15 mars 1847. En-tête du Journal La Réforme. Adresse. Plis et légères déchirures.
La Réforme fut un quotidien cofondé par Etienne Arago dans la mouvance républicaine sociale.
Aristide Guilbert n’étant pas passé la veille, cela va retarder la remise de la copie d’Etienne Arago au compositeur : « où se trouve la biographie de mon frère, car je n’ai pas voulu l’imprimer sans que ma sœur l’a lue. Elle sait sur le bout des doigts les événements que j’ai rapportées (..) »
Son frère est le célèbre scientifique François Arago décédé en 1853. La sœur qu’il évoque est sans doute Marguerite. Mais prévenez-moi la veille. »
Il conclut sa lettre : « Si vous vouliez que nous allions à l’Observatoire jeudi matin, prévenez-moi. Mais prévenez-moi la veille. ».
3) Lettre autographe signée adressée à son « cher maître », Aristide Guilbert (1804-1863), historien, auteur d'une histoire des villes de France.
1 page in-4. 23 janvier 1847. Adresse et marques postales. Déchirures sur bord, côté adresse.
« Je reçois aujourd’hui 23 le Oui que je vous avais demandé pour me mettre à écrire les trois feuilles sur Perpignan. »
« C’est 13 jours de perdus et que je vous redemande. Cependant comme je veux être généreux, je poursuivrai le travail tout entier pour le 20 février. J’y perd encore trois jours. »