● Marcel DUBOIS -- (Paris 1856 – 1916) ●
Historien et géographe français. Il est, à partir de 1893, professeur de géographie coloniale à la faculté des lettres de Paris.
l développe alors un courant français de géographie coloniale, économique et appliquée, très actif au début du xxe siècle.
L.A.S - Paris, 23 avril 1898
2p in-8 - (11.5x18cm env.)
Adressée à Mr Pourchet du Ministère de l’Instruction Publique (enveloppe jointe).
Lettre d’excuse pour un retard dû à un voyage à bicyclette pendant les vacances de Pâques.
En son absence « la lettre bienfaisante a été transmise à Mlle Masson. »
Par ailleurs, « Il faut nous rencontrer bientôt ‘à cheval’ : le mien a besoin de repos après de rudes étapes.
Mais il sera sous peu en état. »
Bel état de conservation (déchirure sur seconde page mais elle est vierge de texte)
Envoi soigné / protégé
Informations complémentaires concernant cette personnalité :
Élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm à Paris, dans la promotion 1876, Dubois y côtoie Bertrand Auerbach (1856-1942) et Paul Dupuy (1854-1948), tous deux devenus géographes par la suite, mais aussi les futurs historiens Georges Lacour-Gayet (1856-1935), Salomon Reinach (1858-1932) et Gustave Lanson (1857-1934). Ses enseignants sont notamment Numa Denis Fustel de Coulanges et Paul Vidal de La Blache.
Major au concours de l'agrégation d'histoire et géographie (1879), il est immédiatement nommé élève de l’École française d'Athènes où il prépare sa thèse d'État en histoire grecque antique (Dubois, 1884 et 1885)
D'abord maître de conférences d'histoire et d'antiquités grecques à l'université de Nancy en 1882, il devient maître de conférences de géographie générale en 1885, puis professeur de géographie coloniale à la Sorbonne en 1892 : il y poursuit le reste de sa carrière. Décrit comme particulièrement charismatique et populaire chez les étudiants parisiens de la Belle Epoque2, il y forme de nombreux élèves (parmi lesquels Henri Schirmer, mais surtout Augustin Bernard), et y développe toute une pensée de géographie coloniale, marquée par une certaine hétérogénéité et de nombreux ouvrages (en particulier de géographie scolaire) et articles, dans des revues érudites comme dans la presse. Il est également maître de conférences à l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres pendant près de trente ans3.
En 1891, il fonde avec son maître Vidal de la Blache la revue des Annales de géographie. Il en quitte la direction en 1895, sans doute pour des raisons de divergence d'opinions scientifiques. Il a également été vice-président de la Société de géographie4.
À la fin du xixe siècle, il s'engage résolument comme antidreyfusard, essentiellement par nationalisme : il fait partie des fondateurs de la Ligue de la Patrie française et occupe une place certaine dans les premières années du mouvement2. Ceci augmente certainement (sans en être la cause immédiate) la distance et la rivalité qui le séparent de Vidal et de ses disciples "légitimes", en particulier Lucien Gallois
Source : wikipedia
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