DISPERSION D UNE COLLECTION
PRIVEE
CONCERNANT
les Forges de Port
Brillet
et
PRESENTATION
HISTORIQUE
FORMAT A4
LETTRE ENVELOPPE / A ETE PLIEE EN LETTRE
DOUBLE FEUILLET 4 PAGES
PAS DE MANQUE NI DECHIRURE (SAUF SUR PAGE 4 DECHIRURE
HABITUELLE DUE A L OUVERTURE DU PLI)
ETAT BON ETAT
nom de l'imprimeur lithographe de la lettre à entête
.
GODBERT à Laval (libraire éditeur rue de la Trinité
à Laval) / de nombreuses références sous ce
nom sur GOOGLE
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1
FORGES DE CHAILLAND
Adresser les lettres poste restant
à ERNEE
(Mayenne)
Chailland le 9 Aout 1844
LETTRE
ADRESSEE A MONSIEUR PAILLARD DUBIGNON ADMINSTRATEUR
PRPRIETAIRE DES FORGES DE PORT BRILLET près et à
Laval
Interssante lettre montrant un esprit de coopération entre les
maîtres de forges, une certaine confraternité.
"Monsieur
Un des voituriers de
cette forge qui a 15 chevaux à vendre désirant abandonner le métier
m'a prié de vous les proposer ......
...........................
Il n'en disposera pas
tant que je n'aye reçu votre réponse.
........................
signature du maître des forges (à
identifier)
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RIEN
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RIEN
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ADRESSE ET CACHETS POSTAUX
ERNEE TAPES 2 FOIS 10 AOUT 44 ET LLAVAL 11AOUT 44 TAXE
2 DECIMES
DOCUMENT RARE
DOCUMENT EN BON ETAT
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
1° FORGES DE CHAILLAND 2° FORGES DE PORT BRILLET
1° FORGES DE CHAILLAND
L'un des plus beaux sites de la région de Chailland se trouve à la
Forge que l'on découvre à 2 kms au Nord-ouest de la localité, en
bordure de la forêt de Mayenne. A la Forge, la présence d'un
établissement industriel important, le second dans le Bas-Maine, a
pendant prés de trois siècles marqué l'histoire de Chailland. La
fondation de cette forge date du 8 juin 1550, date à la quelle
François de Lorraine, seigneur de Mayenne, en donnait le bail.
Cette forge a pu être précédée par une plus ancienne forge à bras.
Elle appartenait à la famille de Fontenailles, dont les membres se
titraient seigneur d'Aubert.
La forge utilisait le bois de la forêt de Mayenne comme combustible
et la force motrice de la rivière, le minerai provenant
principalement de la Fleurardière, des Rondellières et du
Champ-Bouget, des hameaux qui appartiennent au Bourgneuf la Forêt.
Un des membres de la famille d'Aubert, Ambroise de Fontenailles,
vendit la forge, la fenderie (lieu où l'on fendait le fer), la
forêt et le domaine au Cardinal de Mazarin, le 29 septembre 1657. A
compter de cette date, elle resta une dépendance du duché de
Mayenne. Elle ne manquait ni d'eau ni de bois, écrivait-on en 1680,
mais le minerai était rare dans le voisinage et on devait aller le
chercher surtout au Bourgneuf-la-Forêt.
Au XVIIIème siècle, cette forge produisait 800.000 livres de « fer
cassant ou ployant ». La fonte s'ajoutait dans une proportion
notable à cette production. Le fer ouvré décuplait quelquefois de
prix.
A l'aube de la Révolution, la
production était sensiblement la même, le service de la forge
occupait 500 ouvriers et 400 chevaux et mulets. Puis la Révolution
menaça, en 1794 de ruiner cette industrie, le prix du quintal
variant de 35 à 46 francs suivant les espèces. La forge fut
d'ailleurs occupée, le 22 prairial an II, par le comité de salut
public qui l'utilisait pour la fonte des canons ; les voituriers se
virent dans l'obligation de continuer le travail sans exiger de
salaire supérieur à celui fixé par la loi.
Au siècle dernier, en 1834, le marquis de Chavagnac acheta la
forge, la forêt et les domaines alentours pour 1 400 000 francs. La
production était alors de 600 tonnes ; dix ans plus tard elle
descendait 400 tonnes et 600 tonnes de fonte moulée. Le traité de
Libre-Echange, avec la Grande-Bretagne, amena peu à peu le déclin
et la disparition de la forge vers 1863. En dix ans Chailland
devait perdre 820 habitants.
De nos jours, la grande maison des
ouvriers restaurée, habitée, quelques ruines, le Haut Fourneau, le
lit canalisé de la rivière un barrage demeurent les témoins d'une
industrie active et productrice. Parmi les témoignages d'une époque
révolue (le premier produit de la forge fut coulé en 1550), les
innombrables plaques de cheminées, les taques qui portent les
armoiries d'un bon nombre de familles mayennaises, celle de
François de Laval, évêque de Dol immortalisent les spécialités de
la forge de Chailland.
SOURCES
https://www.chailland-sur-ernee.fr/chailland-depuis-toujours/campagne-et-bourg/
PRESENTATION HISTORIQUE DES
FORGES DE PORT BRILLET en Mayenne
Selon Wikipédia, « En 1799, deux frères, François Paillard-Ducléré et Paillard-Dubignon, font valoir ensemble les
grosses forges et fourneaux de Port-Brillet. En 1817, Constant
Paillard-Ducléré est élu député et réélu jusqu´à sa mort
en 1839. Pendant cette
période, il laisse la direction de l´établissement métallurgique à
son frère cadet qui lui écrit quotidiennement. Cette correspondance
est conservée aux archives de la Sarthe.
Leur clientèle était principalement de la région Domfront-Tinchebray. »
Des Forges, est née l’agglomération puis la Commune de
Port Brillet, détachée d’Olivet dont elle faisait
partie. »
Voir également l’article de OUEST France « La
fonderie de Port-Brillet a traversé les siècles »
soushttps://www.entreprises.ouest-france.fr/node/13632
C’est en fait 5 personnes qui signeront le bail des forges de
Port Brillet le 27 messidor An VII (16 juillet 1800), à savoir
:
* les frères (Jean) Constant PAILLARD DUCLERE et Joseph PAILLARD
DUBIGNON,
* les frères COLLET (Jean François René COLLET et René Jean
François COLLET La SENELLE
*et Martin BAZOUIN
sous la raison sociale « Cie BAZOUIN, PAILLARD et COLLET
Frères».
Du fait des troubles de la période post-révolutionnaire, un nouveau
bail sera signé en 1815 par Charles-Marie-Joseph-Bretagne Duc de la
Tremoille Prince de Laval, propriétaire remis dans ses droits et
biens confisqués en 1792.
Ce bail ne durera que 3 ans.
Ce sont alors 4 personnes qui se portent alors acquéreurs le 21
avril 1818 de l’ensemble que constituent le Forges de Port
Brillet :
-
Pierre Martin BAZOUIN
-
François René Jean COLLET
-
Constant PAILLARD DUCLERE
-
Joseph PAILLARD DUBIGNON.
Un des frères COLLET aurait donc disparu à cette
occasion????
Se succéderont ensuite plusieurs sociétés avec d’anciens et
de nouveaux associés et cela jusqu’à vente « CHAPPEE » le 2
février 1882.
Entre les Frères PAILLARD –DUCLERE (début du XIX° s. et
CHAPPEE ( fin du XIX°), il y a eu les « CHEVE » et « DORE
»installés tout d’abord au Mans et ensuite à Port
Brillet.
Lorsque l’on veut entrer dans le détail et être le plus
précis possible, c’est bien sur toujours très complexe.
En effet, la période appelée de manière trop restrictive «PAILLARD-
DUCLERE » est marquée de nombreux événements, ne serait ce que par
sa durée exceptionnellement longue [16 juillet 1800– 2
février 1882] et notamment la personnalité de ses associés, la
succession des dirigeants, les conditions politiques et économiques
sur cette période post révolutionnaire et les fortes mutations
démographiques et industrielles qui vont intervenir.
Contrairement à ce qui est écrit par Wikipédia, la clientèle des
Forges de Port-Brillet ne fut pas cantonnée à une clientèle
locale.
Les documents que nous détenons démontrent des projets de reprises
d’autres affaires, la conclusion de marchés importants signés
notamment avec la Marine, certainement grâce à l’aide de
BAZOUIN (que nous trouvons être « chirurgien de marine, puis
homme d´affaires (il fit fortune sous le Directoire).
co-propriétaire d´une importante forge de Port-Brillet, près de
Laval, concessionnaire de la mine de charbon de la Baconnière,
propriétaire du château de Gravelle (S&O), de celui
d´Hérouville (comm. d´Authon-la-Plaine, S&O), d´une galerie de
tableaux) et aussi de celle de Constant PAILLARD DUCLERE,
député de 1817 à 1839.
Nous n’avons trouvé, à ce jour, aucune identification des
Frères COLLET.
Ces mêmes documents démontrent aussi ce que nous appelons
aujourd’hui « un réseau » qui est celui des maîtres de
forges, qui se sont souvent concertés et aidés pour préserver et
développer leur activité.
Dans cette activité de fonderie très réglementée, sujette aux
approvisionnements en matière première (adjudication des coupes de
bois notamment), aux transports, à la concurrence notamment
anglaise suite au Traité de libre échange conclu avec
l’Angleterre, à l’évolution technique,
etc…)cette notion de confraternité des maîtres de forges est
une réalité tangible qui ne disparaîtra qu’au début du XX°
s.
Quant aux lettres entre les 2 frères, Constant PAILLARD DUCLERE et
Joseph PAILLARD DUBIGNON, (dont il est dit –et la teneur des
lettres que nous avons le confirme- qu’ils se tenaient
presque quotidiennement informés de la marche de leur affaire)
elles sont empreintes de tendresse familiale et fraternelle mais
aussi font ressortir les difficultés et inquiétudes propres à
l’activité économique et aux aléas de leur affaire dont la
responsabilité a pesé principalement sur les 2 frères ayant
successivement assurés personnellement la direction de 1800 à 1846
(viennent ensuite 2 directeurs M. MARIE jusqu’en 1857 puis M.
REESS jusqu’en 1882)..
Ces quelques lignes sont sans prétention mais feront, nous
l’espérons, ressortir l’intérêt des documents que nous
mettons sur le site.
Il existe à Laval un fonds d’archives très important qui ne
semble pas avoir été à ce jour méthodiquement et complètement
dépouillé pour la période « PAILLARD-DUCLERE »
.
Avis aux amateurs
!
G.F.J. Associés ©
2013
MERCI
DE L’INTERET QUE VOUS PORTEZ A MES DOCUMENTS SUR
DELCAMPE.
N’HESITEZ PAS A ME
QUESTIONNER SI CELA VOUS PARAISSAIT NECESSAIRE.
ET A REGARDER LES AUTRES
DOCUMENTS QUE JE PROPOSE SUR Delcampe.