L´Écho d´Alger
L´Écho d´Alger est un quotidien français indépendant qui parut en Algérie entre 1912 et 1962.
Histoire
L´Écho d´Alger a été fondé par Étienne Bailac en 1912. C´est vers la fin des années vingt que Jacques Duroux racheta le journal. C´est le premier journal qui a introduit la photographie de presse en Algérie. L´Écho d´Alger fut pendant longtemps le journal de la gauche radicale qui prônait le dialogue entre le patronat et la classe ouvrière. Plus tard, pendant la guerre d´Algérie, il devint le farouche défenseur de l´Algérie française. Cela peut paraître étonnant à première vue. Pourtant il n´y a pas de réelle contradiction : longtemps l´Algérie vota à gauche. Si la population européenne fut plus tard classée à droite sinon qualifiée de fasciste c´est parce que l´option \"Algérie française\" était en opposition avec les idées dominantes dans la gauche métropolitaine...
L´Écho d´Alger était le porte-parole des putchistes d´Alger en mai 1958. Ce quotidien qui a appuyé le retour du général de Gaulle au pouvoir en le présentant comme le sauveur de l´Algérie française finit rapidement par comprendre que l´Algérie était en fait une pierre dans la godasse du général. Il s´opposa alors à la politique gaullienne avant d´être censuré puis interdit de parution par le tribunal d´Alger en avril 1961. Alain de Sérigny, son directeur, fut poursuivi en justice puis relaxé quelques années plus tard.
ACTUALITES
FAITS DU
12 décembre 1.960 :
Les émeutes de la veille à Oran ont fait six morts européens et 18 musulmans.
Arnould, président des anciens combattants d\'algérie, aveugle de guerre, les députés d\'algérie Vinciguera et Paldacci empêchés à Orly de prendre l\'avion pour rejoindre leur domicile. Les régiments de para de Lecomte et Masselot sont ramenés sur Alger pour aider à remettre de l\'ordre, Jouhaud en profite pour voir les deux patrons, Masselot répond de son régiment, Lecomte seulement de la moitié, Jouhaud trouve tout ça insuffisant.
Les forces de l\'ordre pénètrent dans la casbah pour mettre fin aux assassinats de musulmans pro français, on y déplore 17 morts.
De gaulle à Biskra, empêché de visiter les grandes cités d\'algérie, décide de mettre fin à sa tournée. On raconte que cela lui sauva la vie car des membres d\'une harka de Philippeville avaient monté un attentat qui avait de bonnes chances d\'aboutir. Il aurait été prévenu via les israéliens, eux-mêmes avertis par un ancien de l\'irgoun qui faisait partie du commando. En embarquant dans l\'avion à Bougie on raconte qu\'il aurait déclaré \"je les briserai\". En tout cas il ne remettra plus les pieds en algérie.
Les bagarres continuent à Oran, 25 blessés.
A Bône, la légion tire sur la foule, deux jeunes européens de 15 ans (Gilbert Gamba) et 18 ans (André Kandel) qui sortaient du lycée et chantiant la Marseillaise en brandissant des drapeaux tricolores sont tués, ainsi que six musulmans. Il y eut 6 autres morts à Bone, et 35 blessés.
Les cinq jours de présence de De gaulle en algérie se traduisent par 157 morts, 124 à Alger, 24 à Oran, 9 à Bône, il y a plus de 500 blessés. Sur les 92 morts musulmans, les autopsies ordonnées par le procureur général révèlent 51 morts par balle, dont 16 par des calibres en possession des forces de l\'ordre, 33 égorgés, 2 brûlés, 1 par éclat de grenade, 5 par coups de matraques. C\'est à dire que la quasi totalité sont des victimes du FLN. Le FLN proclame que le procureur est fachiste et les médecins légistes des colonialistes tortionnaires.
10 PAGES D ORIGINE ET COMPLET1960
BON ETAT AVEC PLIURES
D AUTRES LIVRES ET JOURNAUX SUR LA GUERRE D ALGERIE DANS MA BOUTIQUE
FRAIS D ENVOIS 1.80E EN LETTRE CARTON
Meer tonen