Henri Joseph Eugène
Gouraud (
1867-
1946) est un général français qui s'illustra aux colonies (
Soudan français (actuel
Mali),
Mauritanie,
Tchad,
Maroc), puis, pendant la
Grande Guerre en
Argonne, aux
Dardanelles et en
Champagne.
Haut-commissaire du Gouvernement français au Levant de 1919 à 1923.
Gouverneur militaire de Paris de
1923 à
1937. Il fut l'une des figures importantes de l'histoire de la colonisation française dans le sillage de
Gallieni et de
Lyautey. Paradoxalement, il est davantage connu pour sa mission en
Syrie et au
Liban que pour ses vingt années passées en
Afrique.
Henri Gouraud fait ses études à Paris au collège Stanislas où il reçoit une éducation marquée par la foi. Il se trouve rapidement une vocation coloniale.
Il réussit le concours d'entrée à Saint-Cyr en 1888 avec la promotion de « Grand Triomphe ». À sa sortie de l'école, Gouraud espère partir outremer ; mais son père s'y oppose et Henri Gouraud est d'abord affecté au 21e bataillon de chasseurs à pied à Montbéliard.
En 1914, la guerre éclate en France et il est à la tête de la 4e brigade marocaine envoyée en renfort sur le front français. Il est nommé général de division et reçoit le 15 septembre le commandement de la 10e division d'infanterie Coloniale. En 1915, le général Gouraud est nommé au commandement du Corps d'Armée colonial puis quelques mois plus tard au commandement du Corps expéditionnaire français aux Dardanelles.
Fin juin, il est grièvement blessé par un obus. Sur le navire hôpital qui le ramène en France, la gangrène se déclare ; il faut l'amputer du bras droit. Poincaré le décore de la médaille militaire sur son lit d'hôpital.
Gouraud se rétablit rapidement. À la fin de 1915, il est nommé au commandement de la IVe Armée en Champagne. En 1916, son frère Pierre Gouraud meurt au champ d'honneur. Il retourne quelques mois au Maroc (de décembre 1916 à mars 1917) pour remplacer le Résident général Lyautey qui devenait ministre de la guerre, mais revient en juin 1917 au commandement de la IVe Armée et, jusqu'au 11 novembre 1918 date de l'armistice, il lance ses hommes dans des batailles acharnées comme la Bataille des monts de Champagne et à la contre-offensive victorieuse du 15 juillet 1918. Sa mère meurt quelques jours plus tard. En décembre 1918, le général Pétain remet au général Gouraud la grand-croix de la Légion d'honneur.
Albert Ier, prince de Belgique,
duc de Saxe, prince de
Saxe-Cobourg-Gotha et
héritier présomptif de la
couronne belge (
1905-
1909) est né à
Bruxelles le
8 avril 1875. Il devient le troisième
roi des Belges le
23 décembre 1909, après la mort de son oncle
Léopold II. À partir de la
Première Guerre mondiale, il est surnommé le
Roi Soldat ou le
Roi Chevalier. Passionné d'
alpinisme et auteur de diverses ascensions importantes, il meurt dans un accident d'
escalade à
Marche-les-Dames le
17 février 1934.
Il est le deuxième fils du prince Philippe, comte de Flandre (le frère de Léopold II) et de la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen. Le 2 octobre 1900, il épouse à Munich Élisabeth, duchesse en Bavière, fille du duc Charles-Théodore en Bavière et de Marie-José de Bragance (maison de Wittelsbach), princesse de Belgique, reine des Belges (à partir de 1909 et par courtoisie jusqu'à sa mort en 1965), dont il a trois enfants :
- Léopold (futur Léopold III), prince de Belgique, duc de Brabant, né le 3 novembre 1901 et mort le 25 septembre 1983. Roi des Belges de 1934 à 1951.
- Charles-Théodore, prince de Belgique, comte de Flandre, régent du royaume de 1944 à 1951, né le 10 octobre 1903 et mort le 1er juin 1983. Il aurait épousé le 14 septembre 1977, Jacqueline Peyrebrune mais il n'y a aucune trace de ce mariage.
- Marie-José, princesse de Belgique, reine d'Italie (1946), née le 4 août 1906 et morte le 27 janvier 2001. Elle épouse Umberto de Savoie (15 septembre 1904 - 18 mars 1983), prince d'Italie, roi d'Italie. Elle devient ensuite reine d'Italie durant seulement un peu plus d'un mois (du 9 mai 1946 au 13 juin 1946), ce qui lui confère le surnom de « Reine de Mai ».
En 1914, la Grande Guerre éclate. Le 31 juillet en fin d'après-midi, trois jours après la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie, Albert Ier réclame devant le Conseil des ministres la mobilisation générale immédiate de l'armée, ce qu'il obtient grâce au soutien de Prosper Poullet et de Paul Segers24.
Le 2 août, l'Allemagne lance un ultimatum à la Belgique : l'empereur allemand Guillaume II réclame le libre passage de ses troupes, faute de quoi la Belgique serait considérée comme ennemie. Devant le Conseil des ministres, le roi déclare que l'ultimatum est inacceptable et qu'il faut se défendre. La décision de refuser l'ultimatum est prise conjointement par le roi et Charles de Broqueville. Le Conseil de la couronne se réunit peu après. Les discussions sont animées et plusieurs options sont envisagées par les ministres : laisser passer les Allemands, protester pour la forme ou résister. Finalement dans l'indignation générale et suivant les arguments de Jules Van den Heuvel, tous se rallient à l'avis du roi : résister à l'Allemagne et faire appel aux puissances garantes de la Belgique dès que les frontières seront violées25.
En même temps, dès les premiers jours d'août, le Congo belge est mis en état de se défendre par des transferts de fonds, par la mise en alerte de la Force publique africaine et par l'organisation de communications maritimes indépendantes de la Belgique permettant de maintenir des relations économiques entre le domaine colonial belge et le reste du monde, quelle que soit l'évolution de la guerre en Belgique. C'est le secrétaire général du ministère des colonies Pierre Orts qui, de Bruxelles, gère autoritairement la politique de défense de la Belgique en Afrique avec le soutien du roi.
Le 4 août, à 8 heures du matin, les Allemands pénètrent dans le territoire belge. La nouvelle n'est pas encore connue quand, à 10 heures, le roi, vêtu d'une tenue de général de campagne, traverse Bruxelles à cheval au milieu d'une foule enthousiaste et vient prononcer un discours devant le Parlement : « Un pays qui se défend s'impose au respect de tous, ce pays ne périt pas. J'ai foi en nos destinées. » Il est acclamé par l'ensemble des députés26. La résistance de la Belgique et spécialement de son roi à l'envahisseur surprend une grande partie de l'Europe, notamment parce que les souverains belges étaient toujours considérés comme des « princes allemands27 ». Après son discours devant les chambres, le roi rejoint immédiatement le grand quartier-général et prend le commandement effectif de l'armée28. L'armée belge résiste à l'attaque allemande, notamment par des combats menés par les troupes de campagne devant les forts de Liège. L'armée belge retient ainsi 150 000 soldats ennemis qui manquent au haut commandement allemand pour mener pleinement son offensive contre la France. Après avoir dû abandonner les forts de Liège et remporté une victoire à la bataille de Haelen, l'armée belge se retire à la fin août dans la place forte d'Anvers, réputée la plus forte d'Europe avec ses trois ceintures concentriques de forteresses. Au cours de trois sorties, les troupes de campagne s'appuyant sur les forts parviennent à tenir l'armée allemande en respect. Puis, pour échapper à l'encerclement, les renforts promis par le Royaume-Uni n'arrivant pas, le roi Albert ordonne la retraite. Certains auteurs, dont Marie-Rose Thielemans, avancent qu'à cette occasion le roi avait envisagé de capituler. Henri Haag affirme le contraire, en se basant sur une riche documentation29. L'armée belge se retranche finalement derrière l'Yser, le 15 octobre. Elle y résistera quatre années aux côtés des Britanniques et des Français jusqu'à l'offensive victorieuse qui libérera la Belgique en 1918.
Pendant toute la guerre, le roi refuse de suivre le gouvernement belge à Sainte-Adresse, dans la banlieue du Havre et reste à la tête de l'armée pour la diriger. Il établit son quartier-général à La Panne et visite fréquemment le front. En tant que commandant en chef de l'armée, il croyait pouvoir la diriger sous sa seule responsabilité, c'est-à-dire sans contreseing. En effet, l'article 68 de la constitution disait : « le roi commande les forces de terre et de mer, déclare la guerre, fait des traités de paix, d'alliance et de commerce […]30. » Charles de Broqueville n'était pas du même avis et pensait qu'en tant que ministre de la Guerre il était responsable devant le pays des actes posés par le roi. Cette différence d'interprétation causa de fréquentes dissensions entre le chef de cabinet et l'état-major, voire le roi lui-même31. Progressivement un modus vivendi s'établit : le roi prenait les décisions militaires en se passant du contreseing ministériel, mais il consultait son ministre32.
Durant tout le conflit, le roi défend un statut particulier pour la Belgique vis-à-vis des Alliés : selon lui elle n'était pas un Allié en tant que tel, mais un État neutre secouru par ses garants à la suite de l'agression allemande, conformément à ce qui était prescrit par le traité des XXIV articles33. Cependant, la Belgique se devait d'être fidèle aux alliés britannique et français qui lui avaient porté secours en tant que garants et, à ce titre, de rester liée à eux jusqu'à la libération de son territoire, à l'exclusion d'une paix séparée. C'est ainsi que, dès 1914, en application de cette solidarité, le roi décide d'envoyer des troupes du Congo belge pour appuyer les Français en lutte avec les Allemands au Togo. En 1915 et 1916, agissant en toute indépendance dans l'ouest de l'Afrique orientale allemande, les troupes coloniales belges remportent les victoires de Tabora et de Mahenge, tandis que les Britanniques s'emparent du nord et de l'est.
En avril 1915, il autorise son fils le prince Léopold, alors âgé de treize ans, à s'engager dans le 12e régiment de ligne34.
De bonne heure, il se montre partisan de l'élargissement du gouvernement à des membres de l'opposition libérale et socialiste. Charles de Broqueville fait finalement entrer le 18 janvier 1916 des ministres d'État de l'opposition dans son gouvernement. Mécontents, deux ministres catholiques, Georges Helleputte et Armand Hubert, remettent leur démission au roi, qui la refuse35. La même année, les Allemands, qui occupent les neuf dixièmes de la Belgique et y imposent un gouverneur, décrètent la scission administrative entre la Flandre et la Wallonie36. En 1917, le Conseil de Flandre instauré par l'occupant proclama la déchéance du roi Albert, suivant les arguments juridiques d'Alfons Jonckx à propos de la prétendue illégalité de son accession au trône37.
Le 11 juillet 1917, des frontistes adressent au roi une lettre ouverte réclamant une réforme linguistique au sein de l'armée. En effet, la langue du commandement était exclusivement le français. Le roi n'y donnera pas suite, car il estimait que cette réforme était impossible à mener en temps de guerre38.
Jusqu'à la fin de 1918, il ne croyait pas certaine la victoire alliée car l'échec des grandes offensives avec leurs hécatombes inutiles montraient, pensait-il, que la guerre ne pourrait être gagnée sur le terrain39. Déjà, en 1915-1916, il contacte secrètement son beau-frère le comte de Törring-Jettenbach (de), pour connaître les intentions de l'Allemagne. Des tentatives furent également entreprises par l'entremise du prince Sixte de Bourbon-Parme et de son frère François-Xavier de Bourbon-Parme qui combattaient tous deux dans l'armée belge mais qui avaient de la famille dans le camp des empires centraux. C'est un discours du chancelier autrichien Czernin qui rendit la tentative impossible en révélant ces contacts et en y impliquant le Premier ministre français Clemenceau qui s'empressa de démentir toute implication40. Marie-Rose Thielemans voit dans ces tractations des négociations secrètes de paix, alors que pour Henri Haag, il ne s'agissait que d'évaluer les conditions nécessaires à une paix de réconciliation générale, sans que la Belgique ne prenne aucun engagement, si ce n'est celui d'exiger la reconquête de son indépendance et l'indemnisation des pertes considérables humaines et matérielles que l'invasion allemande avait causées41. Il tentait également de convaincre le Royaume-Uni de négocier une paix de compromis40. En 1916, Alphonse XIII d'Espagne demanda à Albert Ier une audience pour son ambassadeur le marquis de Villalobar. Celui-ci avait reçu du chancelier allemand Bethmann Hollweg une proposition de paix séparée entre l'Allemagne et la Belgique : les troupes allemandes évacueraient la Belgique, lui rendraient son indépendance et l'Allemagne l'indemniserait pour les dommages subis. Le roi, qui était pourtant partisan d'une paix de compromis, refusa, en accord avec son gouvernement, de recevoir le diplomate espagnol, par loyauté envers les Alliés et parce qu'il croyait qu'une paix séparée était irréalisable pratiquement42. On a su, après la guerre, que des socialistes des deux camps ennemis, voulant raviver la camaraderie de l'Internationale, avaient eu des contacts à Stockholm, mais sans suite. Du côté belge, le négociateur était Camille Huysmans[réf. nécessaire].
Le 31 mai 1918, Charles de Broqueville remet la démission de son cabinet, probablement à cause du mécontentement du roi. Début octobre 1918, il reçoit pourtant un message du roi qui lui témoigne sa reconnaissance pour les services rendus43. Albert Ier charge alors Gérard Cooreman de former un nouveau cabinet. Celui-ci accepte par devoir patriotique et en précisant qu'il remettrait sa démission dès la fin des hostilités. Contrairement à son prédécesseur, il laisse le roi conduire seul les affaires militaires44. En juillet 1918, sans en avertir son gouvernement, le souverain plaide devant le cabinet de la guerre britannique pour une paix de compromis40.
Jusqu'en 1918, il refuse de rejoindre le commandement unique interallié et de participer aux grandes offensives meurtrières de la Somme, de Verdun et de Passchendaele, ce qui permet de limiter le taux de mortalité dans l'armée belge à 1 sur 5045. En septembre 1918, lorsqu'il est enfin convaincu de la victoire finale des Alliés à la suite de leur offensive victorieuse, il accepte, sur l'avis de son conseiller constitutionnel et diplomatique Pierre Orts46, le commandement unique interallié40 et ordonne en septembre 1918 d'engager l'offensive contre l'armée allemande dans les Flandres. Après la victoire de la forêt d'Houthulst et au bout de deux mois de combats qui avaient repoussé l'ennemi jusqu'à Gand, l'armée belge et le roi entrent dans cette ville où leur parvient la nouvelle que l'Allemagne venait de signer l'armistice de Compiègne.
Albert I (8 April 1875 – 17 February 1934) reigned as King of the Belgians from 1909 to 1934. This was an eventful period in the History of Belgium, which included the period of World War I (1914–1918), when 90 percent of Belgium was overrun, occupied, and ruled by the German Empire. Other crucial issues included the adoption of the Treaty of Versailles, the ruling of the Belgian Congo as an overseas possession of the Kingdom of Belgium along with the League of Nations mandate of Ruanda-Urundi, the reconstruction of Belgium following the war, and the first five years of the Great Depression (1929–1934). King Albert died in a mountaineering accident in eastern Belgium in 1934, at the age of 58, and he was succeeded by his son Leopold.
At the start of World War I, Albert refused to comply with Germany's request for safe passage for its troops through Belgium in order to attack France, which the Germans alleged was about to advance into Belgium en route to attacking Germany in support of Russia. In fact, the French government had told its army commander not to go into Belgium before a German invasion.[8] The German invasion brought Britain into the war as one of the guarantors of Belgian neutrality under the Treaty of 1839. King Albert, as prescribed by the Belgian constitution, took personal command of the Belgian army, and held the Germans off long enough for Britain and France to prepare for the Battle of the Marne (6–9 September 1914). He led his army through the Siege of Antwerp and the Battle of the Yser, when the Belgian army was driven back to a last, tiny strip of Belgian territory near the North Sea. Here the Belgians, in collaboration with the armies of the Triple Entente, took up a war of position, in the trenches behind the River Yser, remaining there for the next four years. During this period, King Albert fought alongside his troops and shared their dangers, while his wife, Queen Elisabeth, worked as a nurse at the front. During his time on the front, rumors spread on both sides of the lines that the German soldiers never fired upon him out of respect for him being the highest ranked commander in harm's way, while others feared risking punishment by the Kaiser himself, who was his cousin. The king also allowed his 14-year-old son, Prince Leopold, to enlist in the Belgian army as a private and fight in the ranks.[2][5]
The war inflicted great suffering on Belgium, which was subjected to a harsh German occupation. The king, fearing the destructive results of the war for Belgium and Europe and appalled by the huge casualty rates, worked through secret diplomatic channels for a negotiated peace between Germany and the Entente based on the "no victors, no vanquished" concept. He considered that such a resolution to the conflict would best protect the interests of Belgium and the future peace and stability of Europe. Since, however, neither Germany nor the Entente were favorable to the idea, tending instead to seek total victory, Albert's attempts to further a negotiated peace were unsuccessful. At the end of the war, as commander of the Army Group Flanders, consisting of Belgian, British and French divisions, Albert led the final offensive of the war that liberated occupied Belgium. King Albert, Queen Elisabeth, and their children then re-entered Brussels to a hero's welcome.
Albert Leopold Clemens Marie Meinrad [1] (Brussel, 8 april 1875 - Marche-les-Dames, 17 februari 1934), prins van België, hertog van Saksen, prins van Saksen-Coburg-Gotha, was van 23 december 1909 tot 17 februari 1934 Koning der Belgen.
Op 11 oktober 1914 was de beslissing gevallen het Belgisch leger te verzamelen achter de IJzer. Daar zou het ook slag leveren waardoor een definitief einde kwam aan de bewegingsoorlog en de loopgravenoorlog begon. Terwijl de regering in ballingschap was in Le Havre, bleef koning Albert I de gehele oorlog bij zijn soldaten in de loopgraven. Na de oorlog richtten de oud-strijders in Nieuwpoort naast de IJzer een monument op om hem te gedenken en te eren. De koning ging de mythologie van de Belgische geschiedenis in als koning-ridder en koning-soldaat.
De koning zelf was met de officieuze titel van zijn hagiografen niet opgezet. Wel nam hij, in overeenstemming met het toenmalige begrip van de grondwet, daadwerkelijk het opperbevel waar over de Belgische strijdkrachten en hij woog zwaar op de belangrijke beslissingen die tijdens de veldtocht moesten genomen worden. Een bijzonder moeilijke beslissing van historisch belang was het Belgisch Leger niet naar Frankrijk terug te trekken, maar wel naar de streek van Nieuwpoort, Veurne, Diksmuide achter de IJzer. [2][3]
Historisch onderzoek leidde tot het besluit dat Koning Albert I een groot koning was die zijn taak als opperbevelhebber van het leger (en als staatsman), quasi in afwezigheid van de regering, op onberispelijke wijze vervuld heeft. Het Belgisch Leger leverde onder zijn leiding een wezenlijke bijdrage aan het stoppen van de vijandelijke opmars. Hij kon België als staat redden van de ondergang, het land internationaal laten erkennen als “brave little Belgium” en de troepen vrijwaren van massale verliezen in zinloze offensieven. Toen Albert I koning was kwam de huidige Duitstalige Gemeenschap in 1920 bij België.