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Pas bon du tout. Un jour, je me suis éveillé dans un lit à l'hôpital en me demandant ce que je faisais là. Il y avait beaucoup d'effervescence autour de moi et un médecin est venu me voir pour me dire combien il était heureux de me voir réveillé. Moi aussi j'étais heureux mais je me demandais ce qui m'était arrivé. J'étais connecté de partout et je ne me sentais pas bien même si je n'avais pas de douleur importante identifiable. C'est à ce moment-là que l'on m'a dit que j'avais attrapé une bactérie qui mettait ma vie en danger jusqu'à ce qu'on trouve de quel type c'était. Même là, j'étais en danger si je ne répondais pas bien à la médication. Plus tard dans la journée, j'ai vu apparaître mon frère Jean qui m'a dit que toute la famille avait eu une grande frousse. Je ne me souvenais de pas grand chose y compris mon voyage en ambulance jusqu'à l'hôpital. Comme je vis seul, j'ai alors pensé que j'avais quand même pu faire un appel. Mes sœurs et frères ont su que j'étais entré à l'hôpital d'urgence et que les médecins tentaient de trouver le bobo, et ils l'ont trouvé: une bactérie. Ils ont réunis toutes la famille pour savoir s'ils connaissaient mes dernières volontés. Ce fut un coup très dur pour eux, pas de ne pas savoir en quoi consistaient mes dernières volontés, mais de penser, sans avertissements d'aucune sorte que je pouvais y laisser ma vie. 
Mon frère m'a aussi expliqué qu'il allait souvent à ma chambre pour m'aider à manger et il se voyait le faire pendant de longues années si je ne revenais pas à moi. Je l'ai vraiment senti passé, celle-là! Tous sont venus me voir avec un grand sourire accroché à leurs oreilles. J'avais vaincu une grave maladie. Il m'ont beaucoup soutenu en venant me voir souvent et cela m'a beaucoup aidé. Je n'avais plus aucune force musculaire même pas pour tenir un verre d'eau et on m'a dit que je ne sortirait de l'hôpital lorsque je pourrais marcher même avec l'aide d'une affreuse marchette. L'amélioration a été lente et a commencé juste avec mon déplacement (aidé, évidemment) de mon lit à un fauteuil. Pire, l'écluse ne fermait plus et, quand ma vessie en donnait l'ordre, mon urine sortait, veux, veux pas. Comme je suis assez tête de cochon, j'avais décidé que je sortirais de ma chambre le plus rapidement possible. On m'a libéré après 10 jours d'hôpital. Je n'en garde pas un bon souvenir sauf une admiration sans borne pour tout le personnel qui m'a aidé. Ce sont tous des gens merveilleux qui sont à leur place et qui m'ont servi d'anges gardiens. Je les aime tous et ils le mérite.
De plus, je n'ai pas encore reçu mon nouveau manteau d'hiver en duvet d'oie, les plus chauds de tous. Heureusement, j'ai encore 2 très bons manteaux d'hiver qui datent quand même de 10 ans. Pas de problème pour ma petite tête, j'ai un beau chapeau en rat musclé.