Poperinge is een plaats en
stad in de
Belgische provincie
West-Vlaanderen. De stad telt ruim 19.500
inwoners en ligt in de streek
West-Vlaams Heuvelland.
Pupurninga villa is de oudste schrijfwijze en dateert
van omstreeks 850. Vondsten uit het neolithicum bewijzen dat de locatie toen al
bewoond was. Tijdens de Romeinse tijd werd een zijweg van een
heerweg aangelegd die Kassel verbond met Poperinge en Aardenburg.
Al in de vroege Middeleeuwen speelde de Sint-Bertinusabdij in
Sint-Omaars een belangrijke rol in het kerkelijke en
economische leven van de Poperingenaars. De abten van de abdij
waren trouwens de leenheer van Poperinge en bleven dat tot aan de
Franse Revolutie.
Diederik van de Elzas, graaf van Vlaanderen
schonk Poperinge op verzoek van de abt van Sint-Omaars in 1147 een
eerste keure, gebaseerd op een verdwenen gegane keure van de streek
Veurne, die nog eens door zijn opvolger Filips werd bevestigd.
De grote motor achter de bloeitijd voor Poperinge in de 13e eeuw
was de lakenindustrie. De stad breidde uit en
kreeg in 1290 toestemming van de bisschop van Terwaan om, naast de bestaande Sint-Bertinuskerk,
(zie bezienswaardigheden) twee nieuwe kerken te bouwen. Er
schakelden zoveel landbouwers over naar de nieuwe industrie dat
landbouwers van elders werden gevraagd om de akkers te bewerken.
Toen de lakenindustrie in de 16e
eeuw begon te tanen vond men nieuwe inkomsten in de hopteelt.
In 1630 was de abt van de Sint-Bertinusabdij in
Sint-Omaars nog steeds de leenheer van Poperinge. Hij bleef dat
trouwens tot aan de Franse Revolutie en wellicht zelfs tot het
begin van de Franse periode in België.
Tijdens de Eerste Wereldoorlog was Poperinge, samen
met Veurne, de enige Belgische stad die niet door de
Duitsers werd bezet. De Lijssenthoek Military
Cemetery is de tweede grootste Britse begraafplaats van de
Eerste Wereldoorlog (10.800 zerken). Ze lag vlak bij een groot
veldhospitaal en dat verklaart waarom men hier
ook graven aantreft van een Britse verpleegster, Chinezen,
Amerikanen, Fransen en Duitsers.
Poperinge (Poperinghe en français) est une ville flamande de Belgique située en Région flamande dans la province de
Flandre-Occidentale.
Poperinge est, pour la superficie, la septième commune de la Région
flamande sur trois cent huit et la quarantième de la Belgique. Pour
le nombre d’habitants (19 624 en 2008), elle est la
quatre-vingt-septième d’après les chiffres de 2004.
Pupurninga villa est la plus vieille forme écrite et
date des environs de 850. Les fouilles archéologiques ont prouvé
que l'endroit était déjà habité au Néolithique. À l'époque romaine, une déviation de
la route romaine fut construite pour relier Cassel à Poperinge et Aardenburg. Dès le haut Moyen Âge précoce,
l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer jouait un rôle
important dans la vie ecclésiastique et économique du territoire de
Poperinge. Ses abbés sont restés les suzerains de Poperinge jusqu'à
la Révolution française.
En 1147, à la demande de Léonius de Furnes, abbé de Saint-Bertin, le
comte de Flandre Thierry d'Alsace offrit à Poperinge une
première charte, fondée sur une charte disparue de la région de
Furnes ; elle devait être confirmée une nouvelle
fois par son successeur Philippe1.
Le grand moteur qui explique l'âge d'or de Poperinge au cours du
XIIIe siècle a été la fabrication du drap. La ville
s'agrandit en 1290 et obtint de l'évêque de Thérouanne
l'autorisation de construire deux nouvelles églises, en plus de
l'église Saint-Bertin qui existait déjà. Il y avait tant
d'agriculteurs à travailler dans la nouvelle industrie qu'il fallut
chercher de la main-d'œuvre ailleurs pour travailler les
champs. Au cours du XVIe siècle, l'industrie du drap
commença à décliner et il fallut trouver de nouveaux revenus dans
la culture du houblon.
Au cours de la Première Guerre mondiale,
Poperinge fut, avec Furnes, la seule ville belge à ne pas être
occupée par les Allemands. Le général britannique Douglas Haig y installa son quartier général. La
ville fut, par la route ou par le train, un incontournable point de
ralliement. Camps d'instruction, dépôts, hôpitaux surgirent au
milieu des houblonnières. Fuyant les combats, les réfugiés
d'Ypres y affluèrent.
Poperinge possède une triste particularité : le Poperinghe
New Military Cemetery compte le plus grand nombre de fusillés de
tous les cimetières du Commonwealth. Les supposés déserteurs (car bien
souvent il s'agissait de soldats commotionnés à la suite
d'éclatements d'obus), connaissaient un simulacre de procès.
Condamnés ils tombaient devant les balles du peloton d'exécution
dans la cour intérieur de l'hôtel de ville. Cette forte proportion
de soldats fusillés à Poperinge s'explique probablement par le fait
que la ville était un lieu de rassemblement de milliers de soldats
engagés dans le Westhoek, après la bataille de la Somme, ainsi que des
rescapés de la Bataille de Passchendaele, la plus
sanglante dans les Flandres2.