SAINT FRERES OU L’ HISTOIRE DE LA NAISSANCE DU GROUPE de Bernard Arnault L.V.M.H.
En 1969, Saint Frères fut rachetée par les frères Willot qui l'associèrent, en 1978, à l'entreprise Boussac pour former le Groupe Boussac-Saint Frères dont l'endettement était colossal et la perte de compétitivité irrémédiable. Le groupe Agache-Willot déposa le bilan en 198111. Bernard Arnault se porta acquéreur de Boussac-Saint Frères et fonda en 1987 LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton. En 1988, il revendait Boussac-Saint Frères à la société Prouvost S A qui fut mise en liquidation en 2000.
DESCRIPTION
ANNEE 1872
FORMAT A4
A ETE PLIEE
LETTRE COMPLETE ET SIGNEE
LETTRE AVEC ENTETE SAINT FRERES à PARIS
lettre adressée à « Mon Frère Jules à Rouen »
VOIR SUR CE FRERES
https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/IA00076559
EXTRAIT
En 1851, une société verbale est formée entre les frères Jean-Baptiste, Charles et François-Xavier Saint, et leurs cousins Joseph-Pierre François et Jules-Abel Saint. Sise rue des Bourdonnais à Paris, elle a pour objet le commerce des toiles.
HISTORIQUE
SOURCES
Saint Frères est le nom d’une entreprise textile spécialisée dans le tissage de la toile de jute. Cette entreprise fut, en France, la plus importante de cette branche d’activité jusqu’à son rachat en 1969 par le groupe Agache-Willot.
Histoire
La famille Saint
La famille Saint était originaire de Beauval, une bourgade située à une vingtaine de kilomètres au nord d’Amiens. En 1810, trois frères, Pierre-François l’aîné, Jean-Baptiste et Pierre-François, exerçaient à Beauval la profession de tisserands, comme leur père.
En 1814, les trois frères s’associèrent pour fabriquer des toiles d’emballage. Pierre-François l’aîné organisa la fabrication des toiles à Beauval, son frère Jean-Baptiste et ses gendres s’installèrent à Rouen, en 1828, pour en faire commerce. Pierre -François, le troisième frère fut chargé à Amiens de l’achat des matières premières, lin et étoupes ainsi que de la vente des toiles. Plusieurs centaines de tisserands travaillaient pour eux1,2.
Leur réussite les incita à ouvrir, en 1838, un commerce de toiles, à Paris, dans le quartier des Halles. Le négoce devint leur activité principale et le chiffre d’affaires des trois établissements de vente atteignit 1 million de francs.
Ce qui fit la force de l'entreprise Saint ce fut la solidarité familiale et les mariages endogames voire consanguins (on se maria entre cousins et cousines) ce qui resserra les liens familiaux et permit l'accumulation de capitaux3,4.
La naissance de l’industrie du jute en France