● Jules Ferdinand JACQUEMART - (Paris 1837 – Paris 1880) ●
Graveur, aquarelliste et illustrateur français, particulièrement connu pour ses eaux-fortes.
L.A.S – 56 rue Pergolèse, sd
2p in-12. - (10.5x13cm env.)
" Je reçois mardi 20 quelques amis
sous prétexte de crémaillère.
J'espère cher Monsieur que vous me ferez
le plaisir de venir prendre part à cette petite fête
si j'ose m'exprimer ainsi
etc…………… "
Très bel état de conservation
Envoi soigné
Informations complémentaires concernant le signataire de ce document :
Jules Jacquemart est fils d'Albert Jacquemart (1808-1875), chef de bureau au ministère des Finances, collectionneur d'art et historien de l'art.
À partir de 1859 et jusqu'à sa mort, il collabore régulièrement à la Gazette des beaux-arts.
Jules Jacquemart est, en 1879, l'un des membres fondateurs de la Société des aquarellistes français avec, entre autres, Eugène Lami, Gustave Doré, Eugène Isabey. Lors de la première exposition que celle-ci organise rue Laffitte à Paris 3, il expose neuf œuvres, dont "les platanes en hiver
Jules Jacquemart a vécu, comme bien d'autres illustrateurs, l'arrivée de la photographie. D'après Sylvie Aubenas et Marc Smith, il en était un des adversaires les plus déterminé car « une précision de plus en plus grande est demandée aux graveurs d'interprétation en lithographie ou même à l'eau-forte ; c'est la photographie qui les accule à une émulation dont les résultats sont souvent admirables et dont l'aquafortiste Jules Jacquemart, adversaire juré et émule presque forcené de la photographie offre l'exemple le plus spectaculaire ».
Il meurt le 26 septembre 1880 à Paris. Il souffrait depuis plusieurs années de la phtisie. Il repose avec son père dans la 68e division du cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Le collectionneur
Jules Jacquemart est l'un des premiers promoteur et collectionneur d'estampes japonaises, avec le peintre James Tissot et le conservateur du musée du Louvre Villot. Il s'inscrit dans la mouvement japoniste. Avec Philippe Burty, Henri Fantin-Latour et Félix Bracquemond, il a formé une société qui vise à étudier l'art et la culture japonaise.
Le collectionneur Jules Jacquemart possédait un grand nombre d'œuvres et objets. Sa succession a fait l'objet d'une vente aux enchères tenue à Paris à l'hôtel Drouot du 4 au 8 avril 1881. Le catalogue de la vente8 décrit les œuvres de Jacquemart proposée à la vente, ainsi que les tableaux, objets d'art et meubles qu'il possédait. Le catalogue contient 760 références. Ses propres œuvres comprennent 21 aquarelles, 8 gouaches, 55 dessins à la plume, au crayon et au fusain, 136 estampes et 7 gravures encadrées. Les œuvres que lui ou son père ont collectionnées sont des tableaux (Giuseppe De Nittis, Antoine Vollon…), des bronzes et cuivres orientaux : coupe de Chang, vase sacré chinois, bronze indien représentant un bœuf sacré portant un édifice, sage en bronze doré, des émaux, armes, porcelaines de chine, porcelaine de Sèvres, orfèvrerie, matières précieuses, sculptures en ivoire, sculptures en bois, laques, miroirs, meubles européens, meubles de l'Orient, étoffes, tapis, miniatures indiennes, estampes de divers artistes, gravures encadrées…
Œuvres
Jules Jacquemart laisse une œuvre double et contrastée. D'une part celle du graveur reconnu et salué par la critique et le public et d'autre part, celle d'aquarelliste Le graveur dessine des objets d'art afin d'illustrer, avant l'existence de la photographie, les ouvrages d'art ou d'histoire ou encore les articles de la Gazette des arts. Comme peintre il produit une œuvre plus personnelle, de créateur. Il peint ses aquarelles essentiellement dans sa maison de Menton. Cette œuvre a une renommée moindre, mais demeure significative. Elle est présente dans de nombreux musées. Georges Duplessis établit une synthèse de la production de l'artiste.
Le graveur
Georges Duplessis synthétise ainsi le talent de Jules Jacquemart " "l'artiste savait présenter l'objet sous son aspect le plus favorable et faire valoir les moindres détails, sans pour cela sacrifier en rien la physionomie générale de l'œuvre9."
Jules Jacquemart a illustré de nombreux ouvrages. Le père de Jules, Albert, tenait une rubrique dans la Gazette des beaux-arts et était un spécialiste reconnu dans le domaine de la céramique. Il publie plusieurs livres sur ces sujets. Jules illustre les textes par la reproduction des objets d'art dont il est question dans le texte. Le premier est L'Histoire artistique industrielle et commerciale de la porcelaine publié en 1862. L'Histoire de la céramique10 est une autre publication écrite par Albert Jacquemart , publiée en 1873, dans laquelle intervient également un autre illustrateur, Hercule Catenacci.
L'histoire du mobilier, toujours écrit par son père Albert, est publiée en 1876. Ce livre contient 200 eaux-fortes de Jules Jacquemart.
Jules Jacquemart a illustré nombre d'autres ouvrages que ceux écrits par son père. Le succès obtenu par ses travaux sur la porcelaine le font choisir pour illustrer l' "Histoire de la Bibliophilie" de J.J. Techner 12.
Son talent, reconnu après la publication de ces premiers ouvrages, lui permet de devenir collaborateur régulier de la Gazette des beaux-arts, dans laquelle il est sollicité pour illustrer des articles. En 1864 Barbey de Jouy sollicite Jules Jacquemart pour illustrer les "Gemmes et joyaux de la Couronne"13. Le travail s'étale sur 4 années : 60 estampes furent publiées
Il travaille pour un auteur américain, Joseph Florimond Loubat, ainsi que pour le Metropolitan Museum of Art en création.
Il crée 60 estampes pour l'ouvrage que J.-F. Loubat consacre aux médailles créées aux États-Unis de 1776 à 1876
L'aquarelliste
C'était « de la lumière fixée sur du papier. Ces rives bleues, ces allées ensoleillées, avaient des profondeurs infinies », écrit Jules Claretie.
Aquarelles détenues par le musée du Louvre, département des arts graphiques (nombre d'œuvres ne sont pas datées) :
Autoportrait
Portrait de Madame Albert Jacquemart, mère de l'artiste
Portrait de Madame Émile Masson, née Jacquemart en pied (1871)
Portrait de Madame Émile Masson, née Jacquemart
Les bineurs Aquarelle 1880
Le pont Carrei à Menton
Le ballon d'Henri Giffard aux Tuileries en 1878 [exposition universelle]
La chambre d'Henri Regnault après sa mort, le lendemain de Buzenval (1871)
Homme sortant d'une vieille maison entourée d'arbres
Paris et la Seine vus du Louvre
Paysage avec un étang entouré de hautes herbes
Route et maisons au pied des collines à Menton
Une fête à Menton (1879)
Paysage de la côte Méditerranéenne
Paysage de montagnes boisées (1879)
Paysage des environs de Menton (1877)
Paysage des environs de Menton avec un torrent (1877)
Paysage du Midi avec deux femmes (1880)
Paysage du Midi avec une baie bordée de collines verdoyantes
Paysage du Midi avec une baie 1880
Paysage du Midi
Village au bord de la mer sur la côte Méditerranéenne (1875=
Paysage italien
Une jeune italienne, dans une chambre (1878)
Une jeune mère italienne
Paysage marin avec une chauve-souris
Une large rivière, aux rives bordés de fourrées et de collines
Un canard sauvage mort
Croisée de chemins avec un pot de terre et un pot de fer.
Source : wikipedia
● Bienvenue dans ma boutique "Autographes d'Antan" ●
Vous recherchez un thème précis : contactez-moi ou recevez mes nouveautés en m'ajoutant à votre liste de vendeurs favoris
Consultez mes autres ventes & mutualisez les frais d'envoi !