Un numismate peut-il m'aider?

Bonjour,
Impossible ce matin de déposer un sujet avec photos pour une demande de conseils.
Suis-je la seule dans ce cas?
Merci de vos réponses.
Cordialement
2810jul

Nouvel essai

Suite
Avec seulement 2 photos, il semblerait que ça fonctionne

Bonjour,
Vous nous présentez là des monnaies de circulation courantes françaises sans grande rareté malheureusement, mais il est toujours intéressant d'apprendre à les connaître.
Elles ont toutes été frappées en millions d'exemplaires et ne présenteraient un intérêt numismatique que si elles étaient restées proches de l'état superbe. ( sans trace, sans rayure, sans oxydation) ce qui n'est pas le cas, dommage.

- 2 francs Chambre de commerce, troisième république; 1923 = 43 960 369 exemplaires
- 1 franc Chambre de commerce, troisième république; 1923 = 140 137 683 exemplaires
- 1 franc Chambre de commerce, troisième république; 1924 = 87 114 563 exemplaires
- 10 centimes type Dupuis en cuivre, troisième république; 1911 = 7 903 000 exemplaires
- 50 centimes type Lagrifoul, cinquième république; 1963 = 62 482 000 exemplaires
- 20 centimes type Lagrifoul, cinquième république; 1997 = 436 216 513 exemplaires

Bien cordialement.
Pierre

Suite du message..
Ces pièces du grenier peuvent-elles intéresser un collectionneur? Il est difficile de les évaluer quand on n'est pas compétent.
Merci pour le temps que vous m'accorderez.

Merci pour votre réponse, c'est vraiment gentil d'être aussi réactif.
Bonne semaine!

Ne soyez pas déçu, votre petit trésor découvert dans le grenier peut sûrement éveiller un intérêt historique, même si la valeur marchande n'est pas à la hauteur de vos espérances.
Si je prend pour exemple vos pièces de : "Bon pour 2 francs" et "Bon pour 1 franc" de 1923 et 1924. Savez-vous qu'elles sont les témoins d'une période dite de « famine monétaire » Un terme un peu exagéré pour qualifier les périodes durant lesquelles la petite monnaie vient à manquer.
On parle alors de "monnaie de nécessité", un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle émise par l'État.
De 1920 à 1927, l'État français frappa trois pièces en bronze d'aluminium portant la mention « bon pour » 2 francs, 1 franc et 50 centimes, avec au revers la mention « Chambres de Commerce de France » et non « République Française ».
Techniquement, ce sont des « monnaies de nécessité » et en aucun cas des monnaies « normales », ce qui explique qu'elles ne portent pas le différent du Graveur général de la Monnaie, mais seulement la marque de la Régie des monnaies, qui les fabriqua.

En résumé, les monnaies de nécessité sont méconnues, car souvent boudées par les collectionneurs, pourtant il en existe des milliers de types, de toutes formes et de tous métaux. Voilà une belle opportunité pour bâtir une collection !

Bien cordialement

Merci de m'apprendre tant de choses aujourd'hui.
J'ai décidé de mettre en vente des lots à petits prix qui peut-être feront plaisir et reprendront vie. J'ai du mal à accepter l'idée que tous ces témoignages même sans valeur marchande , rejoignent un jour la décheterie.
Bien cordialement