● Arsène O'MAHONY - (Vieux Louvre 1787 - Lyon 1858) ●
Arsène, comte O'Mahony, parfois prénommé, à tort, Arthur, essayiste français cité par Le Monde Dramatique comme « l'un des plus brillants écrivains de la presse royaliste sous la Restauration »..
L.A.S - Versailles, 2 février 1821
2p in-4 - (16.5x21.5cm env)
Rare et belle correspondance au sujet d’une lettre reçue de M. Dentu (certainement l’imprimeur libraire Jean Gabriel Dentu, fondateur du Drapeau blanc dont il est question en 2è p) - cachet de cire rouge aux armes de la famille.
Adressée à M. (Alphonse) Martainville
Voir mes 5 photos
Bel état de conservation
Envoi soigné / protégé.
Informations complémentaires concernant le signataire de ce document :
Petit-fils et fils de lieutenants-généraux, il se destine à la carrière militaire et, dès son plus jeune âge, il accompagne son père dont il est l'aide de camp. Membre de la députation des officiers de l'ancienne brigade irlandaise présentée au Roi par le duc de Fitz-James le 14 juin 1814. Chevalier de Malte et de Hohenlohe. Il est lieutenant-colonel à 30 ans quand la retraite de son père met fin à sa carrière en 1817.
Cité par Victor Hugo 3 parmi les conspirateurs du bord de l'eau en 1818, il n'est cependant pas arrêté comme la plupart des protagonistes.
Avec Chateaubriand, Bonald et Lamennais (parrain de sa fille aînée), il collabore au Conservateur, organe du parti ultra-royaliste créé par Le Normant avec l'aide de Monsieur, frère du Roi, paru du 3 octobre 1818 au 22 mars 1820, pour combattre les ennemis de la royauté et de l'Église. Il signe également plusieurs articles dans le Drapeau blanc, journal ultra-conservateur créé par Alphonse Martainville en janvier 1819. "M. O'Mahony s'y trouva naturellement placé, et n'étant plus soumis à la censure sévère d'un rédacteur en chef comme M. de Chateaubriand, il donna carrière à son goût pour la pointe"4. À partir de 1820 il est aussi un des rédacteurs de la deuxième série des Lettres Champenoises ou correspondance morale et littéraire, et critique littéraire dans les Archives de la Littérature et des Arts. Le Conservateur ayant cessé de paraître afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure, le comte O’Mahony collabore au Défenseur qui le remplace et paraît jusqu’au 27 octobre 1821. Il écrit dans plusieurs autres journaux, dont La Quotidienne, avant de rejoindre le Mémorial catholique créé en 1824 par l’ abbé Gerbet et l’abbé de Salinis et qui cessera de paraître en août 1830.
Le 7 septembre 1830, un mois après que Louis-Philippe a été proclamé roi des Français, Arsène s’exile auprès des Jésuites, à Fribourg (Suisse), s’imaginant “prouver au monde que la France était devenue inhabitable sous le règne du roi bourgeois” 5. Il y est le cofondateur, directeur et principal rédacteur de L’Invariable, nouveau mémorial catholique6, publié avec l’approbation ecclésiastique à Fribourg puis à Lausanne. Il signe Introduction au premier volume de l'Invariable en octobre 1831. Ce recueil religieux, politique et littéraire, qui cessera de paraitre en 1841, marque sa séparation d’avec son ami Lamennais “occupé maintenant en France à publier des doctrines nouvelles dans un journal nouveau”7 contre lequel il lance des attaques retentissantes. Il y écrit les Tablettes d’un voyageur, publie les lettres que lui envoie en 1832 et 33 Saint-Victor, émigré aux États-Unis, écrit ses Considérations politiques, etc.
Il est aussi un des principaux rédacteurs du Courrier fribourgeois qu'il transforme en 1831 pour en faire Le Véridique8, faisant venir le théologien protestant Jean Georges Esslinger qui devient vite le protagoniste rédactionnel jusqu'en 1832. À partir de 1833 il devient également le principal correspondant de La Gazette du Lyonnais : son article communiqué provoque la démission du général d'Hautpont, gouverneur d'Henri V. Un autre de ses articles fait condamner le rédacteur gérant à 6 mois de prison et 1.500 frs d'amende pour attaque envers la dignité royale. D'autres articles suivent, en 1834, s'attaquant tous au Réparateur, seconde feuille légitimiste de Lyon née après la scission de ce parti9. À Fribourg, il était en outre l'informateur du Saint-Siège et du diplomate autrichien Louis-Philippe de Bombelles10.
De retour en France en 1846, il achète le château de Mont-Vallon, à Lissieu, près de Lyon, pour y loger sa nombreuse famille. Marié successivement avec Célestine de Galard de Brassac de Béarn (1824), Augustine Pasquier de Franclieu (1827) et Marie-Eugénie Garnier de Falletans (1848), il eut 18 enfants.
États de Service militaire (1802-1817)
Entré comme capitaine aide de camp du général O'Mahony, son père, au service du roi du Portugal en avril 1802
Prisonnier de guerre en tant que sujet britannique; est assigné à résidence à Versailles en août 1804
Obtient de S.M. le roi de France l'échange de son grade portugais de capitaine de cavalerie; breveté en cette qualité au service de la France le 26 juin 1814
Nommé sous-lieutenant des Mousquetaires noirs de la Garde du roi; brevet de major de cavalerie (lieutenant-colonel) le 1er juillet 1814
Nommé aide de camp du général O'Mahony, son père, le 19 mars 1815
Employé comme lieutenant-colonel à l'État-major général de la 1re division par nomination le 19 mars 1815
Nommé chef de l'État-major de la 13e Division militaire le 4 mai 1817
Mis en expectation par lettre ministérielle du 6 novembre 1817
Source : Wikipédia
● Bienvenue sur notre boutique ●
Intégrez-nous dans votre liste de "vendeurs favoris" afin d´être régulièrement tenu informés de nos nouvelles mises en vente
N´hésitez pas à consulter nos autres ventes afin de mutualiser les frais d´envoi.