- Dos: divisé
- Circulé: oui
- Année: 1908
- Editeur: I.P.M. à Paris
- Numéro: 11
- Etat moyen (trace de timbre décollé)
Cesson est une commune française située dans
le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Ses
habitants sont appelés les Cessonnais.
L’évêque Guillaume de
Champagne transféra la qualité de paroisse à l'église
Saint-Martin de Cesson, lorsqu'il autorisa la création d'un prieuré
à Saint-Leu, en 1176, et qu'en 1285, un certain comte Guillaume de
Cesson et sa femme, firent don d'un de leurs petits-fiefs,
aux bénédictins de
Saint-Père de Melun. L'Ancien Régime ne semble pas avoir
marqué durablement le bourg et ses hameaux de Saint-Leu et Verneau.
En 1720, Jean-Baptiste Plucq, baron de Saint-Port, acquiert les terres
de Pouilly de la famille de Vaudetar qu'elle
possède depuis 420 ans. Il achète en outre les terres de Verneau,
Saint-Leu, Bréviande, Cesson et Boissise. Après la Révolution, les paroisses de
Cesson et de Vert-Saint-Denis fusionnent en 1809, suivie, 20 ans
plus tard, de la démolition de l'église d'intercommunalité :
avec cette paroisse unique, les enfants des deux villages
fréquentèrent la même école, tandis que les deux communes
achetaient ensemble un terrain où enterrer leurs morts. Village
rural, vivant autour de ses fermes depuis des siècles, c'est
l'ouverture de la station de chemin de fer sur son territoire qui
amènera à partir de 1855, une extension du bourg du côté de
la gare, tandis que de riches propriétaires
préfèreront faire construire leurs villas du côté opposé.
L'almanach historique de Seine-et-Marne note pour l'année 1866, 449
habitants pour Cesson, et 720 pour Vert-Saint-Denis : les
citoyens ont élu à leur tête les deux plus importants fermiers et
propriétaires terriens de leur localité respective. La tuilerie et
le moulin de Cesson doivent cesser leur activité après la guerre de
1870, tout comme les distilleries et l'usine de peignage de lin de
Vert-Saint-Denis. En 1909, Henri Geoffroy, riche fermier de la
région devient le maire de Cesson. Dès son arrivée il enrichit la
ville grâce à ses relations étroites avec le maire de Paris. On lui
doit notamment l'avenue de la gare. Il est enterré au cimetière de
Saint-Germain-Laxis. Le monument aux morts de la Première Guerre
mondiale est érigé devant la mairie en 1922.