document rare : concerne automobiles Rosengart
AVEC SIGNATURE “L.Rosengart”
VOIR HISTORIQUE
Rosengart, chronique d'un échec annoncé
https://leroux.andre.free.fr/jmprosengart.htm
MALGRE LE TITRE, ETUDE TRES INTERESSANTE ET TRES BIEN DOCUMENTEE SUR CETTE MARQUE MYTHIQUE
DESCRIPTION
ANNEE 1937
GRAND FORMAT IMPRIMEUR R.HOUBAUX graveur Paris
“SIOP” SOCIETE INDUSTRIELLE DE L'OUEST PARISIEN
2 SIGNATURES DONT CELLE DE “L.Rosengart ”
TOUS COUPONS PRESENTS
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
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HISTORIQUE
SOURCES
https://leroux.andre.free.fr/jmprosengart.htm
EXTRAIT 1
1936, la SIOP (Société Indistrielle de l’ouest parisien) - peu connue -remplace la SA des Automobiles Rosengart
Les choix stratégiques de Lucien Rosengart ont conduit sa société dans le rouge. Le constructeur est financièrement pris à la gorge. Sa gamme est depuis plusieurs années trop hétéroclite, et les coûts fixes sont difficiles à amortir sur de petites séries. Les nombreux modèles ont nécessité de lourds investissement en développement. La voiture qui se vend le mieux, la 5 CV, est vieillissante, et la concurrence s'est récemment manifestée. Enfin, les Superdix et Supertraction supposées fournir de meilleurs marges peinent à convaincre.
Lucien Rosengart, en financier habile, fort de ses expériences passées, dissout fin 1936 la Société Anonyme des Automobiles Rosengart, et fonde la Société Industrielle de l'Ouest Parisien, qui sera plus connue sous le nom de SIOP. Même si ce n'est plus Rosengart qui produit les Rosengart, les voitures assemblées par la SIOP dans les mêmes ateliers que par le passé demeurent des Rosengart. Moyennant quelques efforts, notamment une réduction du nombre de modèles proposés, Lucien Rosengart parvient à conserver la direction de la nouvelle structure, dans laquelle sa participation reste conséquente. La marque Rosengart se fait discrète au Grand Palais fin 1935, avec pour seul modèle la Supercinq dans différentes versions.
EXTRAIT 2
En 1952, les dirigeants de la SIOP dépités par la faiblesse des ventes de l’Ariette se rapprochent de Panhard, constructeur encore indépendant, afin de créer la Scarlette, une Rosengart Ariette dotée d’un moteur Panhard. Une intelligente complémentarité aurait alors pu se dessiner entre les deux entreprises. D'un côté, Panhard ne propose qu'une carrosserie dont le style " Louis XV " est globalement raillé, mais dont la modernité du flat win de 851 cm3 de 40 ch alimenté par un carburateur double corps est unanimement saluée. De l'autre, Rosengart dispose d'une jolie carrosserie, celle de l'Ariette, mais qui traîne comme un boulet sa mécanique hors d'âge, dont la présence explique en grande partie son manque de réussite commerciale.
EXTRAIT 3
Malheureusement, alors que la Panhard Junior parviendra à s’écouler à 4 708 exemplaires entre 1952 à 1956, la SIOP en pleine déliquescence ne réussit pas à démarrer la production de la Marathon, malgré quelques commandes passées auprès du constructeur. Au printemps 1954, la SIOP est mise en liquidation. De son côté, Lucien Rosengart va mener une vie paisible sur la Côte d’Azur où il s’est retiré, jusqu’au 27 juillet 1976, date de son décès, à l’âge de 96 ans.