Marianne de Dulac : relecture SVP

  • rotteleur

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    France

    Bonjour à tous,
    :help: j'ai écris un petit texte pour présenter la Marianne de Dulac et je sollicite votre critique :help: .
    Ce texte, inspiré des différents articles que j'ai compulsé sur le sujet, ne servira qu'à présenter les timbres concernés dans ma propre collection : aucune pensée mercantile à l'horizon, donc vous pouvez tout me dire ! Une fois dûment corrigé et amendé en fonction de vos participations expertes, je livrerai au forum le fruit bien mûr...
    :znaika: Merci beaucoup à tous ceux qui consacreront quelques minutes à mon éducation philatélique :znaika: ...

    LE TEXTE :
    La « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » est une série de timbres d’usage courant conçue par le gouvernement britannique en 1942 à la demande du général de Gaulle. Gravé par Léonard Vincent Phillips, imprimé en feuilles de deux cents, en taille-douce à plat, le timbre représente le profil d’un buste de Marianne coiffée d’un bonnet phrygien, entouré de deux rameaux. En bas figurent la valeur faciale et « Postes ». En haut, la mention « RF » – pour République française – et une croix de Lorraine, symbole de la France libre. Un tout premier projet portant la mention « R – France – F » fut refusé par le chef de la France libre qui estimait cette formulation malencontreuse.
    De format 19 x 22 mm, le timbre est dentelé 12¾ en hauteur et 11½ en largeur.

    Il servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les dix-neuf autres valeurs. La série a été retirée de la vente le 17 août 1946, à l’exception du 50 francs qui a été vendu jusqu’au 15 novembre 1947. On estime à sept cent quarante millions d’exemplaires le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés.

    Première série à figurer Marianne, elle a été dessinée et gravée par Edmond Dulac.
    Edmund Dulac, né Edmond Dulac, était un illustrateur français, naturalisé britannique en 1912. Né le 22 octobre 1882 à Toulouse, il est mort en 1953. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Toulouse où il reçoit plusieurs prix pour ses œuvres. Alors qu'il a obtenu une bourse pour étudier à Paris, il part s'installer en 1904 à Londres. Là, il est embauché par Arthur Rackham pour illustrer les livres que cet imprimeur édite.
    Dulac avait déjà réalisé des timbres à l’effigie du roi George VI quand on le présenta au général de Gaulle à Londres fin 1940. Avant Marianne qui emprunte ses traits à Léa Rixens, épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse, Dulac réalisa les timbres d'usage courant des colonies ralliées à la France libre.

    En 1942, sous la pression du général de Gaulle, le gouvernement britannique accepta de commencer la préparation des timbres qui devraient servir dès que la France serait libérée. De Gaulle refusait l’utilisation de timbres étrangers en France libérée (ce furent les timbres Arc de Triomphe qu’apportèrent les troupes américaines). Un consensus se dégage très rapidement sur le choix du sujet – Marianne allégorie de la République – autant que sur le choix de l’artiste – dessinateur français d’origine –. Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : Thomas de la Rue en taille-douce et Harrisson and Sons en héliogravure. Le projet de Thomas de la Rue est retenu ; même si des feuilles de Harrison and Sons firent par la suite leur apparition sur le marché philatélique.

    Pour les valeurs, on s’appuya sur celles en vigueur en France en 1942. Or, en 1945, les tarifs avaient bien changé et les timbres de cette série servirent peu et rarement seuls sur pli. De plus, la France libérée ne connut pas de pénurie de timbres malgré l’interdiction des timbres à l’effigie de Pétain ; en effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste fut retrouvée intacte et on put réimprimer des timbres du type « Iris » d’avant la guerre, auxquels vinrent s’ajouter les timbres « Arc de Triomphe » des États-Unis et la « Marianne d'Alger » du Comité français de Libération nationale dont l’usage s’étendit aux territoires libérés par l’armée alliée de Provence. Les Marianne de Dulac ont quand même été émises malgré le retard.

    L'effigie a également servi sur un billet de banque en circulation en Corse libérée, sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des timbres fiscaux des colonies.

    En mars 1994, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet.

    En novembre 2005, la Marianne de Dulac est reprise pour le soixantième anniversaire de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet.
    FIN DU TEXTE
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    Switzerland

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    :help: j'ai écris un petit texte pour présenter la Marianne de Dulac et je sollicite votre critique :help: .
    Ce texte, inspiré des différents articles que j'ai compulsé sur le sujet, ne servira qu'à présenter les timbres concernés dans ma propre collection : aucune pensée mercantile à l'horizon, donc vous pouvez tout me dire ! Une fois dûment corrigé et amendé en fonction de vos participations expertes, je livrerai au forum le fruit bien mûr...
    :znaika: Merci beaucoup à tous ceux qui consacreront quelques minutes à mon éducation philatélique :znaika: ...

    LE TEXTE :
    La « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » est une série de timbres d’usage courant conçue par le gouvernement britannique en 1942 à la demande du général de Gaulle. Gravé par Léonard Vincent Phillips, imprimé en feuilles de deux cents, en taille-douce à plat, le timbre représente le profil d’un buste de Marianne coiffée d’un bonnet phrygien, entouré de deux rameaux. En bas figurent la valeur faciale et « Postes ». En haut, la mention « RF » – pour République française – et une croix de Lorraine, symbole de la France libre. Un tout premier projet portant la mention « R – France – F » fut refusé par le chef de la France libre qui estimait cette formulation malencontreuse.
    De format 19 x 22 mm, le timbre est dentelé 12¾ en hauteur et 11½ en largeur.

    Il servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les dix-neuf autres valeurs. La série a été retirée de la vente le 17 août 1946, à l’exception du 50 francs qui a été vendu jusqu’au 15 novembre 1947. On estime à sept cent quarante millions d’exemplaires le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés.

    Première série à figurer Marianne, elle a été dessinée et gravée par Edmond Dulac.
    Edmund Dulac, né Edmond Dulac, était un illustrateur français, naturalisé britannique en 1912. Né le 22 octobre 1882 à Toulouse, il est mort en 1953. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Toulouse où il reçoit plusieurs prix pour ses œuvres. Alors qu'il a obtenu une bourse pour étudier à Paris, il part s'installer en 1904 à Londres. Là, il est embauché par Arthur Rackham pour illustrer les livres que cet imprimeur édite.
    Dulac avait déjà réalisé des timbres à l’effigie du roi George VI quand on le présenta au général de Gaulle à Londres fin 1940. Avant Marianne qui emprunte ses traits à Léa Rixens, épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse, Dulac réalisa les timbres d'usage courant des colonies ralliées à la France libre.

    En 1942, sous la pression du général de Gaulle, le gouvernement britannique accepta de commencer la préparation des timbres qui devraient servir dès que la France serait libérée. De Gaulle refusait l’utilisation de timbres étrangers en France libérée (ce furent les timbres Arc de Triomphe qu’apportèrent les troupes américaines). Un consensus se dégage très rapidement sur le choix du sujet – Marianne allégorie de la République – autant que sur le choix de l’artiste – dessinateur français d’origine –. Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : Thomas de la Rue en taille-douce et Harrisson and Sons en héliogravure. Le projet de Thomas de la Rue est retenu ; même si des feuilles de Harrison and Sons firent par la suite leur apparition sur le marché philatélique.

    Pour les valeurs, on s’appuya sur celles en vigueur en France en 1942. Or, en 1945, les tarifs avaient bien changé et les timbres de cette série servirent peu et rarement seuls sur pli. De plus, la France libérée ne connut pas de pénurie de timbres malgré l’interdiction des timbres à l’effigie de Pétain ; en effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste fut retrouvée intacte et on put réimprimer des timbres du type « Iris » d’avant la guerre, auxquels vinrent s’ajouter les timbres « Arc de Triomphe » des États-Unis et la « Marianne d'Alger » du Comité français de Libération nationale dont l’usage s’étendit aux territoires libérés par l’armée alliée de Provence. Les Marianne de Dulac ont quand même été émises malgré le retard.

    L'effigie a également servi sur un billet de banque en circulation en Corse libérée, sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des timbres fiscaux des colonies.

    En mars 1994, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet.

    En novembre 2005, la Marianne de Dulac est reprise pour le soixantième anniversaire de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet.
    FIN DU TEXTE
    • Created on Aug 27, 2006 at 6:26 PM
    • #97769
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    Bonjour à tous,
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    :znaika: Merci beaucoup à tous ceux qui consacreront quelques minutes à mon éducation philatélique :znaika: ...

    LE TEXTE :
    La « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » est une série de timbres d’usage courant conçue par le gouvernement britannique en 1942 à la demande du général de Gaulle. Gravé par Léonard Vincent Phillips, imprimé en feuilles de deux cents, en taille-douce à plat, le timbre représente le profil d’un buste de Marianne coiffée d’un bonnet phrygien, entouré de deux rameaux. En bas figurent la valeur faciale et « Postes ». En haut, la mention « RF » – pour République française – et une croix de Lorraine, symbole de la France libre. Un tout premier projet portant la mention « R – France – F » fut refusé par le chef de la France libre qui estimait cette formulation malencontreuse.
    De format 19 x 22 mm, le timbre est dentelé 12¾ en hauteur et 11½ en largeur.

    Il servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les dix-neuf autres valeurs. La série a été retirée de la vente le 17 août 1946, à l’exception du 50 francs qui a été vendu jusqu’au 15 novembre 1947. On estime à sept cent quarante millions d’exemplaires le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés.

    Première série à figurer Marianne, elle a été dessinée et gravée par Edmond Dulac.
    Edmund Dulac, né Edmond Dulac, était un illustrateur français, naturalisé britannique en 1912. Né le 22 octobre 1882 à Toulouse, il est mort en 1953. Il a étudié à l'École des Beaux-Arts de Toulouse où il reçoit plusieurs prix pour ses œuvres. Alors qu'il a obtenu une bourse pour étudier à Paris, il part s'installer en 1904 à Londres. Là, il est embauché par Arthur Rackham pour illustrer les livres que cet imprimeur édite.
    Dulac avait déjà réalisé des timbres à l’effigie du roi George VI quand on le présenta au général de Gaulle à Londres fin 1940. Avant Marianne qui emprunte ses traits à Léa Rixens, épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse, Dulac réalisa les timbres d'usage courant des colonies ralliées à la France libre.

    En 1942, sous la pression du général de Gaulle, le gouvernement britannique accepta de commencer la préparation des timbres qui devraient servir dès que la France serait libérée. De Gaulle refusait l’utilisation de timbres étrangers en France libérée (ce furent les timbres Arc de Triomphe qu’apportèrent les troupes américaines). Un consensus se dégage très rapidement sur le choix du sujet – Marianne allégorie de la République – autant que sur le choix de l’artiste – dessinateur français d’origine –. Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : Thomas de la Rue en taille-douce et Harrisson and Sons en héliogravure. Le projet de Thomas de la Rue est retenu ; même si des feuilles de Harrison and Sons firent par la suite leur apparition sur le marché philatélique.

    Pour les valeurs, on s’appuya sur celles en vigueur en France en 1942. Or, en 1945, les tarifs avaient bien changé et les timbres de cette série servirent peu et rarement seuls sur pli. De plus, la France libérée ne connut pas de pénurie de timbres malgré l’interdiction des timbres à l’effigie de Pétain ; en effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste fut retrouvée intacte et on put réimprimer des timbres du type « Iris » d’avant la guerre, auxquels vinrent s’ajouter les timbres « Arc de Triomphe » des États-Unis et la « Marianne d'Alger » du Comité français de Libération nationale dont l’usage s’étendit aux territoires libérés par l’armée alliée de Provence. Les Marianne de Dulac ont quand même été émises malgré le retard.

    L'effigie a également servi sur un billet de banque en circulation en Corse libérée, sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des timbres fiscaux des colonies.

    En mars 1994, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet.

    En novembre 2005, la Marianne de Dulac est reprise pour le soixantième anniversaire de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet.
    FIN DU TEXTE
    • Created on Aug 27, 2006 at 6:26 PM
    • #97769
    Bonjour,

    Il y a un problème lorsque vous dites successivement "gravée par Phillips" puis "dessinée et gravée par Dulac".

    Les catalogues courants et/ou de qualité (jusqu'au Marianne) disent dessinée et gravée par Dulac.

    Mais il semble, d'après des infos peut-être plus pointues vus sur Internet, que Phillips (collaborateur de l'imprimeur De La Rue) ait effectivement fait la gravure. Je n'ai pas de certitude à ce sujet.

    Il faut éclaircir ce point, et le clarifier dans votre texte lui donnera une vraie valeur ajoutée.

    Cordialement,
    Bruno
  • rotteleur

    161 messages

    France

    Bonjour,

    Il y a un problème lorsque vous dites successivement "gravée par Phillips" puis "dessinée et gravée par Dulac".

    Les catalogues courants et/ou de qualité (jusqu'au Marianne) disent dessinée et gravée par Dulac.

    Mais il semble, d'après des infos peut-être plus pointues vus sur Internet, que Phillips (collaborateur de l'imprimeur De La Rue) ait effectivement fait la gravure. Je n'ai pas de certitude à ce sujet.

    Il faut éclaircir ce point, et le clarifier dans votre texte lui donnera une vraie valeur ajoutée.

    Cordialement,
    Bruno
    • Created on Aug 28, 2006 at 5:32 PM
    • #97879
    Merci Myriam, merci Bruno,
    Grâce à vous tous, ça s'améliore...
    J'ai repris le texte en fonction de vos avis et d'autres participations et j'ai maintenant ceci :
    ==============================
    La dénomination « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » désigne une série de timbres d’usage courant conçue par le gouvernement britannique en 1942 à la demande du général de Gaulle.
    Selon la Poste, il s’agit de la première série de timbres français à l’effigie de Marianne(1).
    Le timbre représente le profil d’un buste de Marianne coiffée d’un bonnet phrygien, entouré de deux rameaux. En bas figurent la valeur faciale et « Postes ». En haut, la mention « RF » – pour République française – et une croix de Lorraine, symbole de la France libre.
    Il est gravé par Léonard Vincent Phillips d’après un dessin d’Edmond Dulac.
    Il est imprimé en feuilles de deux cents, en taille-douce à plat.
    De format 19,5 x 22 mm, il est dentelé 12¾ en hauteur et 11½ en largeur, mesures atypiques pour un timbre de France.

    Il servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les dix-neuf autres valeurs.
    La série a été retirée de la vente le 17 août 1946, à l’exception du 50 francs qui a été vendu jusqu’au 15 novembre 1947.
    On estime à un peu plus de sept cent millions d’exemplaires le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés au lieu d’un milliard quatre cents millions prévus.

    Edmond Dulac, ou plutôt Edmund Dulac car cet illustrateur, né à Toulouse en 1882, a été naturalisé britannique en 1912, a étudié à l'École des Beaux-Arts de Toulouse où il a reçu plusieurs prix pour ses œuvres. En 1904, bien qu'il ait obtenu une bourse pour étudier à Paris, il part s'installer à Londres. Là, il est embauché comme illustrateur par l’imprimeur - éditeur Arthur Rackham.
    Connu en particulier comme le dessinateur des timbres à l’effigie du roi George VI, il fut présenté au général de Gaulle fin 1940. Il réalisa les timbres d'usage courant des colonies ralliées à la France libre avant de créer la « Marianne » qui emprunte ses traits à Léa Rixens, résistante(2) connue sous le nom de « Tante Léa », épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse.

    Pour se donner les moyens de refuser l’utilisation de timbres étrangers dans une France libérée(3), le général de Gaulle fit pression sur le gouvernement britannique pour qu’il commençât, dès 1942, à préparer des timbres qui serviraient à la France libre.
    Un consensus se dégage très rapidement sur le choix du sujet – Marianne, allégorie de la République – autant que sur le choix de l’artiste – Dulac, dessinateur français d’origine –.
    Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : Thomas de la Rue propose une impression en taille-douce alors que Harrisson and Sons choisit l’héliogravure.
    Ce sera in fine le projet de Thomas de la Rue qui sera retenu mais Harrison and Sons effectua deux tirages d’une série de trois valeurs correspondant aux tarifs postaux d’avant 1942 pour l’affranchissement des journaux (25c), des lettres simples pour le régime intérieur (1F) et des lettres simples pour l’étranger (2F50) aux couleurs des timbres anglais émis à l’effigie de Georges VI. Le premier tirage, de cinq mille exemplaires portant la mention « R – France – F » fut refusé par le chef de la France libre qui estimait cette formulation malencontreuse. Après avoir retiré le mot « France » un second tirage, de dix mille exemplaires, fut stocké en attendant la libération. Oubliés, ces timbres firent en 1946 leur apparition sur le marché philatélique américain.

    En 1945, les tarifs étaient fort différents de ceux de 1942, année de référence qui avaient permis de fixer les vingt valeurs de la série. Ceci explique sans doute que ces timbres servirent peu et rarement seuls sur pli. De plus, la France libérée ne connut pas de pénurie de timbres malgré l’interdiction des timbres à l’effigie de Pétain. En effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste fut retrouvée intacte et on put réimprimer des timbres du type « Iris » d’avant la guerre, auxquels vinrent s’ajouter les timbres « Arc de Triomphe » des États-Unis et la « Marianne d'Alger » du Comité français de Libération nationale dont l’usage s’étendit aux territoires libérés par l’armée alliée de Provence. Les « Marianne de Dulac » ont néanmoins été émises, malgré le retard, sans doute pour ne pas froisser les anglais, sur décision prise d’Alger, le 18 mars 1944, par l’Inspecteur général des Postes et Télégraphes.

    L'effigie a également servi sur un billet de banque en circulation en Corse libérée, sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des timbres fiscaux des colonies.

    En mars 1994, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet.

    En novembre 2005, la Marianne de Dulac est reprise pour le soixantième anniversaire de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet.

    NOTES
    1 La « Marianne d’Alger », dessinée par Louis Fernez et gravée par Charles Hervé a servi en Corse à partir de mars 1944.
    2 « Croix de Guerre » et « Médaille de la Résistance »
    3 Les timbres « Arc de Triomphe » apportés par les troupes américaines seront néanmoins utilisés à la libération
    ===================================
  • rotteleur

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    France

    Bonjour,

    Il y a un problème lorsque vous dites successivement "gravée par Phillips" puis "dessinée et gravée par Dulac".

    Les catalogues courants et/ou de qualité (jusqu'au Marianne) disent dessinée et gravée par Dulac.

    Mais il semble, d'après des infos peut-être plus pointues vus sur Internet, que Phillips (collaborateur de l'imprimeur De La Rue) ait effectivement fait la gravure. Je n'ai pas de certitude à ce sujet.

    Il faut éclaircir ce point, et le clarifier dans votre texte lui donnera une vraie valeur ajoutée.

    Cordialement,
    Bruno
    • Created on Aug 28, 2006 at 5:32 PM
    • #97879
    Bruno,
    Je suis convaincu par Dominique :
    Link (http)
    Qu'en pensez-vous ?
    Bien cordialement,
    Jean-François
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    Merci Myriam, merci Bruno,
    Grâce à vous tous, ça s'améliore...
    J'ai repris le texte en fonction de vos avis et d'autres participations et j'ai maintenant ceci :
    ==============================
    La dénomination « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » désigne une série de timbres d’usage courant conçue par le gouvernement britannique en 1942 à la demande du général de Gaulle.
    Selon la Poste, il s’agit de la première série de timbres français à l’effigie de Marianne(1).
    Le timbre représente le profil d’un buste de Marianne coiffée d’un bonnet phrygien, entouré de deux rameaux. En bas figurent la valeur faciale et « Postes ». En haut, la mention « RF » – pour République française – et une croix de Lorraine, symbole de la France libre.
    Il est gravé par Léonard Vincent Phillips d’après un dessin d’Edmond Dulac.
    Il est imprimé en feuilles de deux cents, en taille-douce à plat.
    De format 19,5 x 22 mm, il est dentelé 12¾ en hauteur et 11½ en largeur, mesures atypiques pour un timbre de France.

    Il servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les dix-neuf autres valeurs.
    La série a été retirée de la vente le 17 août 1946, à l’exception du 50 francs qui a été vendu jusqu’au 15 novembre 1947.
    On estime à un peu plus de sept cent millions d’exemplaires le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés au lieu d’un milliard quatre cents millions prévus.

    Edmond Dulac, ou plutôt Edmund Dulac car cet illustrateur, né à Toulouse en 1882, a été naturalisé britannique en 1912, a étudié à l'École des Beaux-Arts de Toulouse où il a reçu plusieurs prix pour ses œuvres. En 1904, bien qu'il ait obtenu une bourse pour étudier à Paris, il part s'installer à Londres. Là, il est embauché comme illustrateur par l’imprimeur - éditeur Arthur Rackham.
    Connu en particulier comme le dessinateur des timbres à l’effigie du roi George VI, il fut présenté au général de Gaulle fin 1940. Il réalisa les timbres d'usage courant des colonies ralliées à la France libre avant de créer la « Marianne » qui emprunte ses traits à Léa Rixens, résistante(2) connue sous le nom de « Tante Léa », épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse.

    Pour se donner les moyens de refuser l’utilisation de timbres étrangers dans une France libérée(3), le général de Gaulle fit pression sur le gouvernement britannique pour qu’il commençât, dès 1942, à préparer des timbres qui serviraient à la France libre.
    Un consensus se dégage très rapidement sur le choix du sujet – Marianne, allégorie de la République – autant que sur le choix de l’artiste – Dulac, dessinateur français d’origine –.
    Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : Thomas de la Rue propose une impression en taille-douce alors que Harrisson and Sons choisit l’héliogravure.
    Ce sera in fine le projet de Thomas de la Rue qui sera retenu mais Harrison and Sons effectua deux tirages d’une série de trois valeurs correspondant aux tarifs postaux d’avant 1942 pour l’affranchissement des journaux (25c), des lettres simples pour le régime intérieur (1F) et des lettres simples pour l’étranger (2F50) aux couleurs des timbres anglais émis à l’effigie de Georges VI. Le premier tirage, de cinq mille exemplaires portant la mention « R – France – F » fut refusé par le chef de la France libre qui estimait cette formulation malencontreuse. Après avoir retiré le mot « France » un second tirage, de dix mille exemplaires, fut stocké en attendant la libération. Oubliés, ces timbres firent en 1946 leur apparition sur le marché philatélique américain.

    En 1945, les tarifs étaient fort différents de ceux de 1942, année de référence qui avaient permis de fixer les vingt valeurs de la série. Ceci explique sans doute que ces timbres servirent peu et rarement seuls sur pli. De plus, la France libérée ne connut pas de pénurie de timbres malgré l’interdiction des timbres à l’effigie de Pétain. En effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste fut retrouvée intacte et on put réimprimer des timbres du type « Iris » d’avant la guerre, auxquels vinrent s’ajouter les timbres « Arc de Triomphe » des États-Unis et la « Marianne d'Alger » du Comité français de Libération nationale dont l’usage s’étendit aux territoires libérés par l’armée alliée de Provence. Les « Marianne de Dulac » ont néanmoins été émises, malgré le retard, sans doute pour ne pas froisser les anglais, sur décision prise d’Alger, le 18 mars 1944, par l’Inspecteur général des Postes et Télégraphes.

    L'effigie a également servi sur un billet de banque en circulation en Corse libérée, sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des timbres fiscaux des colonies.

    En mars 1994, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet.

    En novembre 2005, la Marianne de Dulac est reprise pour le soixantième anniversaire de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet.

    NOTES
    1 La « Marianne d’Alger », dessinée par Louis Fernez et gravée par Charles Hervé a servi en Corse à partir de mars 1944.
    2 « Croix de Guerre » et « Médaille de la Résistance »
    3 Les timbres « Arc de Triomphe » apportés par les troupes américaines seront néanmoins utilisés à la libération
    ===================================
    • Created on Aug 28, 2006 at 7:28 PM
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    France

    Merci Myriam, merci Bruno,
    Grâce à vous tous, ça s'améliore...
    J'ai repris le texte en fonction de vos avis et d'autres participations et j'ai maintenant ceci :
    ==============================
    La dénomination « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » désigne une série de timbres d’usage courant conçue par le gouvernement britannique en 1942 à la demande du général de Gaulle.
    Selon la Poste, il s’agit de la première série de timbres français à l’effigie de Marianne(1).
    Le timbre représente le profil d’un buste de Marianne coiffée d’un bonnet phrygien, entouré de deux rameaux. En bas figurent la valeur faciale et « Postes ». En haut, la mention « RF » – pour République française – et une croix de Lorraine, symbole de la France libre.
    Il est gravé par Léonard Vincent Phillips d’après un dessin d’Edmond Dulac.
    Il est imprimé en feuilles de deux cents, en taille-douce à plat.
    De format 19,5 x 22 mm, il est dentelé 12¾ en hauteur et 11½ en largeur, mesures atypiques pour un timbre de France.

    Il servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les dix-neuf autres valeurs.
    La série a été retirée de la vente le 17 août 1946, à l’exception du 50 francs qui a été vendu jusqu’au 15 novembre 1947.
    On estime à un peu plus de sept cent millions d’exemplaires le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés au lieu d’un milliard quatre cents millions prévus.

    Edmond Dulac, ou plutôt Edmund Dulac car cet illustrateur, né à Toulouse en 1882, a été naturalisé britannique en 1912, a étudié à l'École des Beaux-Arts de Toulouse où il a reçu plusieurs prix pour ses œuvres. En 1904, bien qu'il ait obtenu une bourse pour étudier à Paris, il part s'installer à Londres. Là, il est embauché comme illustrateur par l’imprimeur - éditeur Arthur Rackham.
    Connu en particulier comme le dessinateur des timbres à l’effigie du roi George VI, il fut présenté au général de Gaulle fin 1940. Il réalisa les timbres d'usage courant des colonies ralliées à la France libre avant de créer la « Marianne » qui emprunte ses traits à Léa Rixens, résistante(2) connue sous le nom de « Tante Léa », épouse du peintre Emile Rixens, qui était son condisciple à l’Ecole des beaux-arts de Toulouse.

    Pour se donner les moyens de refuser l’utilisation de timbres étrangers dans une France libérée(3), le général de Gaulle fit pression sur le gouvernement britannique pour qu’il commençât, dès 1942, à préparer des timbres qui serviraient à la France libre.
    Un consensus se dégage très rapidement sur le choix du sujet – Marianne, allégorie de la République – autant que sur le choix de l’artiste – Dulac, dessinateur français d’origine –.
    Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : Thomas de la Rue propose une impression en taille-douce alors que Harrisson and Sons choisit l’héliogravure.
    Ce sera in fine le projet de Thomas de la Rue qui sera retenu mais Harrison and Sons effectua deux tirages d’une série de trois valeurs correspondant aux tarifs postaux d’avant 1942 pour l’affranchissement des journaux (25c), des lettres simples pour le régime intérieur (1F) et des lettres simples pour l’étranger (2F50) aux couleurs des timbres anglais émis à l’effigie de Georges VI. Le premier tirage, de cinq mille exemplaires portant la mention « R – France – F » fut refusé par le chef de la France libre qui estimait cette formulation malencontreuse. Après avoir retiré le mot « France » un second tirage, de dix mille exemplaires, fut stocké en attendant la libération. Oubliés, ces timbres firent en 1946 leur apparition sur le marché philatélique américain.

    En 1945, les tarifs étaient fort différents de ceux de 1942, année de référence qui avaient permis de fixer les vingt valeurs de la série. Ceci explique sans doute que ces timbres servirent peu et rarement seuls sur pli. De plus, la France libérée ne connut pas de pénurie de timbres malgré l’interdiction des timbres à l’effigie de Pétain. En effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste fut retrouvée intacte et on put réimprimer des timbres du type « Iris » d’avant la guerre, auxquels vinrent s’ajouter les timbres « Arc de Triomphe » des États-Unis et la « Marianne d'Alger » du Comité français de Libération nationale dont l’usage s’étendit aux territoires libérés par l’armée alliée de Provence. Les « Marianne de Dulac » ont néanmoins été émises, malgré le retard, sans doute pour ne pas froisser les anglais, sur décision prise d’Alger, le 18 mars 1944, par l’Inspecteur général des Postes et Télégraphes.

    L'effigie a également servi sur un billet de banque en circulation en Corse libérée, sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des timbres fiscaux des colonies.

    En mars 1994, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet.

    En novembre 2005, la Marianne de Dulac est reprise pour le soixantième anniversaire de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet.

    NOTES
    1 La « Marianne d’Alger », dessinée par Louis Fernez et gravée par Charles Hervé a servi en Corse à partir de mars 1944.
    2 « Croix de Guerre » et « Médaille de la Résistance »
    3 Les timbres « Arc de Triomphe » apportés par les troupes américaines seront néanmoins utilisés à la libération
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    • Created on Aug 28, 2006 at 7:28 PM
    • #97894
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  • rotteleur

    161 messages

    France

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    • Created on Aug 29, 2006 at 3:08 AM
    • #97904
    Merci Dominique, de toutes ces remarques avisées et judicieuses qui m'ont permis, ajoutées à celles de Miryam, d'améliorer le texte.
    Je me donne un peu de temps pour étoffer comme il le mérite le paragraphe sur les autres utilisations de la Marianne de Dulac.
    J'ai trouvé un billet que, me semle t'il, représente Marianne, bien qu'elle regarde vers la droite. Est-ce le 500F que vous mentionnez ?
    Bien cordialement,
    Jean-François
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    Merci Dominique, de toutes ces remarques avisées et judicieuses qui m'ont permis, ajoutées à celles de Miryam, d'améliorer le texte.
    Je me donne un peu de temps pour étoffer comme il le mérite le paragraphe sur les autres utilisations de la Marianne de Dulac.
    J'ai trouvé un billet que, me semle t'il, représente Marianne, bien qu'elle regarde vers la droite. Est-ce le 500F que vous mentionnez ?
    Bien cordialement,
    Jean-François
    • Created on Aug 29, 2006 at 6:47 AM
    • #97935
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  • rotteleur

    161 messages

    France

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    • Created on Aug 29, 2006 at 8:00 AM
    • #97943
    Merci pour les billets. Je vais me mettre en quête...

    Pour les timbres coloniaux, j'ai trouvé - mais sans doute le connaissez-vous déjà - un tiré-à-part d'une dizaine de pages de David Scott : "L'image ethnographique : Le timbre-poste colonial français africain de 1920 à 1950" sur le site :
    Link (http)

    On y parle de Dulac en ces termes plutôt élogieux :
    EXTRAIT (Sans les illustrations):
    "Les timbres d’Edmond Dulac, en revanche, constituent une révolution dans le design du timbre-poste colonial. D’abord, du point de vue de la forme, en utilisant la nouvelle technique de photogravure et en exploitant la possibilité de produire de riches couleurs saturées, ces timbres arrivent à produire une vision intégrale et cohérente de la réalité complexe dont ils constituent le signe. Quoique les signes indiciaires des instances coloniales soient toujours en français, imitant la forme des motifs indigènes et en reprenant leur rythme, ils s’intègrent beaucoup mieux dans la totalité du design. Dulac arrive ainsi à reprendre et à renouveler les deux modèles de présentation philatélique que j’ai signalés au début : le modèle image unique et le modèle « armoiries ». Dulac adopte le principe de ce dernier modèle dans ses dessins pour Madagascar, l’Afrique-Équatoriale française et le Cameroun, créant une unité à la fois esthétique et logique. En ce qui concerne l’image unique, il s’agit d’une même création de rythme et de cohérence à l’intérieur d’une image qui suscite l’adhésion du destinateur, colon ou indigène, aussi bien que du destinataire.
    Pour ce qui est du contenu, Dulac arrive, à partir des éléments de la vie et de la culture africaines par rapport à leurs liens avec la France, à faire une synthèse beaucoup plus réussie que dans les timbres coloniaux jusqu’ici. Pas de trace, par exemple, de condescendance dans la présentation du profil des deux soldats, un Noir et un Arabe, dans un timbre de l’Afrique-Occidentale française de 1945: les armes et les uniformes modernes, ainsi que la dignité avec laquelle les soldats africains les portent, attestent le respect et l’égalité. De même, Dulac arrive à intégrer un symbole de la modernité – la locomotive – dans un ensemble de motifs indigènes de Djibouti, en créant un rythme qui englobe presque tous les signes – iconiques, indiciaires ou symboliques – du timbre. En essayant d’établir ainsi un rapport authentique entre l’image que le timbre propose et la réalité à laquelle il répond – en maintenant, en d’autres termes, un lien vital entre les fonctions iconique et indiciaire à l’intérieur du timbre –, Dulac aura une influence profonde non seulement sur la présentation ultérieure de l’image coloniale, mais aussi sur le design du timbre-poste de l’après-guerre en général.
    FIN DE CITATION.

    De nombreux timbres dessinés par Dulac y figurent et je continue à découvrir... Je tire le fil de Marianne ;)

    Bien cordialement,
    Jean-François

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