Lettre tapée à la machine et signée de la main de l'historien belge et français André Castelot. Dédicace, autographe. André Castelot (1911-2004), historien, journaliste et scénariste français d'origine belge.
Lettre à en-tête de son adresse 52 avenue Foch à Paris 16e, tapée à la machine et signée à la main, adressée à René Vigo :
"Le 4 décembre 1987
Cher René Vigo,
Pardonnez-moi de vous écrire par ce moyen mécanique, mais vous aimez trop ma prose imprimée pour que je vous donne la moindre difficulté à me lire.
J'ai été très touché et ému par l'article que vous avez bien voulu me consacrer pour La Révolution Française. Je sais que vous avez fait aussi un très grand plaisir à Alain Da Cunha et à Anne Bessant-Massenet.
Je vous remercie du fond du coeur, et vous prie de croire à ma fidèle amitié.
André Castelot."
Format feuille 21 x 15 cm. Très bon état (voir scan).
André Georges René Marie Storms, dit André Castelot, né le 23 janvier 1911 à Anvers et mort le 18 juillet 2004 à Neuilly-sur-Seine, est un historien, journaliste, biographe et scénariste français d'origine belge[.
Auteur de nombreux livres consacrés à l'Histoire, il n'hésitait pas à se transformer en reporter. Se rendre sur le terrain, affirmait-il, était le seul vrai moyen de « s'approcher au plus près de la vérité historique ».
André Castelot est le fils du Belge Paul Storms et de la poétesse Gabrielle Castelot.
En 1914, pour éviter l'invasion allemande, ses parents l'amènent en France[]. Il est naturalisé français en 1962[]. Son frère cadet, le futur comédien Jacques Castelot, naît en 1914. Tous deux ont pris comme pseudonyme le nom de jeune fille de leur mère, qui vit séparée de leur père. André Castelot est élève au collège Gerson à Paris, puis à Sainte-Croix de Neuilly[]. Il passe son enfance à Versailles[. Enfant, il est régulièrement emmené par sa mère le jeudi au château de Versailles puis au château de Fontainebleau et au palais du Louvre. Autodidacte, il ne fait pas d'études supérieures et n'a pas de formation d'historien[].
Aux côtés de son complice et ami, l'écrivain Alain Decaux, il fonde et produit à partir d'octobre 1951 l'émission radiophonique hebdomadaire de France Inter (à l'époque Paris Inter), La Tribune de l'Histoire, avec un succès d'écoute jamais démenti jusqu’à son arrêt en 1997[]. À la télévision nationale, les deux auteurs présentent également, de 1956 à 1966, la série Énigmes puis La caméra explore le temps, émission réalisée par Stellio Lorenzi. Il a aussi présenté une émission de télévision très populaire dans les années 70 intitulée le calendrier de l'histoire qui mettait en scène des évènements historiques survenus à la même date que le jour de l'émission.
Il écrit des spectacles « son et lumière », notamment pour Chambord et pour Compiègne, mais aussi à Athènes, à Villandry, aux îles de Lérins, à Coppet, à Tours, à Madrid, à Persépolis, Porto Rico, à Ajaccio, à Fontainebleau, aux Invalides, aux hospices de Beaune[]. Il présente en 1984 sur la scène du théâtre du Palais-Royal une évocation de « François Ier le Magnifique ». Il collabore aussi avec le metteur en scène et comédien Robert Hossein pour les spectacles Jésus était son nom et Je m'appelais Marie-Antoinette.
Il était membre du comité de soutien du mouvement L’Unité capétienne, à l'instar de Jean Dutourd, Marcel Jullian, Reynald Secher, Gonzague Saint Bris et Georges Bordonove.
Il meurt le 18 juillet 2004 à Neuilly-sur-Seine à 93 ans[. Il est inhumé au côté de son frère l'acteur Jacques Castelot au cimetière de Port-Mort dans l'Eure.
(source Wikipédia)