Carte de visite et enveloppe écrites à la main par Alain Decaux. Alain Decaux (1925-2016), historien, journaliste, biographe et scénariste français.
Carte de visite gravée à son nom, écrite à la main (adressée à René Vigo) :
"Un grand, un très grand merci.
Je suis comblé, vraiment !
Avec ma très amicale gratitude."
L'enveloppe est écrite à la main à l'adresse de Maître René Vigo. Le tampon de la poste est émis à Chatou et date du 2 juin 1978.
Format carte 13 x 8 cm. Format enveloppe 14 x 9 cm.
Très bon état (voir scan). L'enveloppe a été ouverte en haut et sur les côtés avec un coupe-papier.
Alain Decaux, né le 23 juillet 1925 à Lille et mort le 27 mars 2016 à Paris, est un journaliste, essayiste, biographe, scénariste, homme de radio et de télévision français.
Membre de l'Académie française, il a occupé le devant de la scène médiatique pendant près d'un demi-siècle avec ses émissions de vulgarisation historique et ses nombreuses publications. Il est considéré comme l'un des pionniers des programmes d'histoire dans les médias.
Originaire du Nord de la France[], Alain Decaux étudie à Lille au lycée Faidherbe, puis à Paris au lycée Janson-de-Sailly et à la faculté de droit. Influencé par les romans d'Alexandre Dumas qu'il a dévorés et la Petite histoire de G. Lenotre, il s'intéresse dès l'adolescence à l'histoire. Par la suite, il entame des études de droit puis s'oriente vers le journalisme de presse écrite. Dès l'âge de 13 ans, il voue une grande admiration à Sacha Guitry et fait sa connaissance après lui avoir demandé l'autorisation de jouer une de ses pièces de théâtre avec ses camarades. En 1944, alors qu'il est mobilisé comme secouriste aux Équipes nationales[], Alain Decaux apprend l'arrestation du « maître » et s'arrange pour faire partie des militaires chargés de garder la maison de ce dernier à Paris. En souvenir de ce geste, Guitry invita Decaux à revenir régulièrement, ce que Decaux fit quotidiennement durant plusieurs années, jusqu'au moment de la rencontre de Guitry avec Lana Marconi. Celle-ci lui offrit l'émeraude que le maître portait et qui orna par la suite la poignée de son épée d'académicien[].
Journaliste en 1944, il publie ses premiers articles en 1946. Passionné d’énigmes historiques non résolues, il publie son premier ouvrage d'histoire à 22 ans. Son premier livre édité en 1947, Louis XVII retrouvé, soutient la thèse survivantiste (ou naundorffiste). Il rencontre à cette occasion André Castelot qui vient d'écrire un livre sur le même sujet. Le 18 octobre 1951, il crée pour la radio Paris-Inter La Tribune de l'Histoire, avec André Castelot. Le programme est diffusé jusqu'en juin 1997 sur France Inter. C'est un grand succès populaire qui dure 46 ans sur les ondes de la radio. Avant 1951, la voix et le visage d'Alain Decaux sont inconnus du grand public, il a su s'imposer rapidement grâce à son charisme et son talent de conteur. En 1957, pour la télévision, avec Stellio Lorenzi et André Castelot, il crée la série historique La caméra explore le temps, pour RTF Télévision, devenue la première chaîne de l'ORTF. Les 39 épisodes de la série sont diffusés de 1957 à 1966.
Il fonde en 1960 la revue L'Histoire pour tous et devient directeur d'Historia-Magazine de 1969 à 1971. Il collabore aussi à Miroir de l'histoire, Les Nouvelles littéraires[.
En 1966, il coécrit avec Bernard Borderie le scénario du film Angélique et le Roy adapté du roman d'Anne et Serge Golon.
En 1969 il crée l'émission Alain Decaux raconte. Chaque mois, entre 1969 et 1987, il traite en direct d’un personnage ou d’un événement de l’Histoire[]. Cette émission forge le style Decaux[. Parallèlement, il poursuit l'écriture d'ouvrages historiques, de pièces de théâtre et de films.
Il est élu à l'Académie française le 15 février 1979.
Il meurt le 27 mars 2016 à l'âge de 90 ans. Ses funérailles sont célébrées le 4 avril en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides. Son éloge funèbre est prononcé par le président François Hollande[]. Il est ensuite inhumé dans la tombe familiale au cimetière du Père-Lachaise (10e division)[].
(source Wikipédia)