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lettre Naples - Lyon 1865

  • phillegrec
    phillegrec 100% (7087x)
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    2798 messages

    Suisse

    Bonjour tout le monde,
    J'aurai une question concernant le tarif de cette lettre. D'après le livre des tarifs français de M. Joany. Il est dit qu'il y a 2 tarifs de 60 cts, l'un par voie de terre ou de mer par paquebots français et l'autre par voie de mer par paquebots du Commerce. Pourriez-vous me dire lequel des 2 est utilisé pour cette lettre, merci.
    D'après la Convention postale franco-italienne du 1.10.1861.
    Cordialement.
    Phil
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  • houtesiplout
    houtesiplout 100% (19740x)
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    10727 messages

    Belgique

    Bonjour tout le monde,
    J'aurai une question concernant le tarif de cette lettre. D'après le livre des tarifs français de M. Joany. Il est dit qu'il y a 2 tarifs de 60 cts, l'un par voie de terre ou de mer par paquebots français et l'autre par voie de mer par paquebots du Commerce. Pourriez-vous me dire lequel des 2 est utilisé pour cette lettre, merci.
    D'après la Convention postale franco-italienne du 1.10.1861.
    Cordialement.
    Phil
    • Posté le 5 sept. 2025 à 03:50
    • #1937652
    Bonjour.
    La réponse est évidente. L'entrée en France se fait par Lanslebourg qui est en Savoie. Les paquebots, qu'ils soient français ou italiens, ont de grandes difficultés à y aborder. Conclusion : voie de terre.
  • julestartebugne
    julestartebugne

    136 messages

    France

    bonjour,

    le routage manuscrit (en français) est assez explicite, "Bât à Vap Voie de Gènes".

    La lettre a pris le paquebot à vapeur postal régulier, probablement celui de la compagnie française Valéry de Marseille, qui faisait le trajet retour depuis Naples deux fois par semaine, avec escale à Livourne.

    Au dos, on trouve un dateur de passe de Livourne, un dateur d'ambulant AMBUL. LIV FIRENZE / N°2, un dateur d'entrée en Sardaigne PISTOIA, un dateur d'ambulant UFF. AMB. TORINO SUZA (1), un timbre d'entrée en France par Lanslebourg et une arrivée à Lyon, timbrage bien complet qui permet de suivre le trajet de la lettre.

    La transmission mixte paquebot/train par Turin a certainement été jugée plus rapide que le trajet complet par vapeur jusqu'à Marseille et train ensuite vers Lyon.
  • phillegrec
    phillegrec 100% (7087x)
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    2798 messages

    Suisse

    bonjour,

    le routage manuscrit (en français) est assez explicite, "Bât à Vap Voie de Gènes".

    La lettre a pris le paquebot à vapeur postal régulier, probablement celui de la compagnie française Valéry de Marseille, qui faisait le trajet retour depuis Naples deux fois par semaine, avec escale à Livourne.

    Au dos, on trouve un dateur de passe de Livourne, un dateur d'ambulant AMBUL. LIV FIRENZE / N°2, un dateur d'entrée en Sardaigne PISTOIA, un dateur d'ambulant UFF. AMB. TORINO SUZA (1), un timbre d'entrée en France par Lanslebourg et une arrivée à Lyon, timbrage bien complet qui permet de suivre le trajet de la lettre.

    La transmission mixte paquebot/train par Turin a certainement été jugée plus rapide que le trajet complet par vapeur jusqu'à Marseille et train ensuite vers Lyon.
    • Posté le 5 sept. 2025 à 04:40
    • #1937670
    Bonjour et merci pour ces explications.
    Dans le Tome II de R. Salles, il est expliqué que c'est la ligne d'Italie de Mai 1865 à Octobre 1866 qui partait de Messine pour Marseille en passant par Naples, Civita-Vecchia et Livourne mais pas Gênes dont certaines escales ont été abandonnées. Le bateau fut le Quirinal parti le 26/6 de Messine.
    Cordialement.
    Phil
  • julestartebugne
    julestartebugne

    136 messages

    France

    D'accord pour le vapeur des Messageries Impériales, je n'ai pas pensé à regarder le Salles.
  • julestartebugne
    julestartebugne

    136 messages

    France

    Pistoia est en Toscane, situé à l'époque sur la ligne d'ambulants de Firenze à Sarzane.

    Dateur de sortie de Toscane, plutôt que d'entrée en Sardaigne.
  • phillegrec
    phillegrec 100% (7087x)
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    2798 messages

    Suisse

    Pistoia est en Toscane, situé à l'époque sur la ligne d'ambulants de Firenze à Sarzane.

    Dateur de sortie de Toscane, plutôt que d'entrée en Sardaigne.
    • Posté le 5 sept. 2025 à 10:19
    • #1937763
    Bonjour,
    merci pour ces explications.
    Peut-être que l'expéditeur de cette lettre ne savait pas encore que le bateau ne s'arrêtait pas à Gênes et qu'il a marqué "Bat. à vapeur voie de Gênes". Le début de cette nouvelle ligne fut en mai 1865 et la lettre envoyé en juin 1865.
    Cordialement.
    Phil
  • julestartebugne
    julestartebugne

    136 messages

    France

    bonjour,

    oui, c'est très possible. En règle générale, en fonction du routage demandé, des voies proposées et de l'affranchissement apposé, les services postaux adaptaient les trajets pour obtenir le délai le plus court.

    Ici, quatre jours pour aller de Naples à Lyon, c'est plutôt court, compte-tenu du fait que les voies ferroviaires italiennes étaient encore "en pointillé" (Turin à Firenze en 1867, Rome à Naples en 1871).
  • phillegrec
    phillegrec 100% (7087x)
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    2798 messages

    Suisse

    bonjour,

    oui, c'est très possible. En règle générale, en fonction du routage demandé, des voies proposées et de l'affranchissement apposé, les services postaux adaptaient les trajets pour obtenir le délai le plus court.

    Ici, quatre jours pour aller de Naples à Lyon, c'est plutôt court, compte-tenu du fait que les voies ferroviaires italiennes étaient encore "en pointillé" (Turin à Firenze en 1867, Rome à Naples en 1871).
    • Posté le 6 sept. 2025 à 03:03
    • #1937922
    Malheureusement le tome I de R. Salles parle des plis avec le cachet NAPOLI (PORTO) oblitérant des timbres français mais pas des plis non affranchis. Il fait mention aussi des bateaux du Commerce.
    Il fait mention aussi des bateaux provenant de Constantinople.

    Phil
  • julestartebugne
    julestartebugne

    136 messages

    France

    Pour les bâtiments du Commerce, il s'agit du tarif général étranger fixé par l'arrêté du 19 juillet 1849 (X, Bull. CLXXVII, n° 1433), pas seulement depuis l'Italie. Trois décimes la simple au port de débarquement, six décimes pour une destination autre.
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