LES SOLDATS DE
L’AN II
Par Albert
SOBOUL
EDITIONS LE CLUB FRANCAIS DU
LIVRE, 1959
RELIE, 298 PAGES.
BIBLIOGRAPHIE
ILLUSTRE DE 9 REPRODUCTIONS
DE GRAVURES
L’ARMEE D’ANCIEN
REGIME:
L’ORGANISATION. L’ESPRIT. UN
PRECURSEUR, HIPPOLYTE DE GUIBERT.
LA GARDE NATIONALE
1791-1792:
LE CHOC REVOLUTIONNAIRE. L’ORGANISATION
DE LA GARDE NATIONALE.
LA GARDE NATIONALE ET LE
PEUPLE.
L’ASSEMBLEE CONSTITUANTE ET LE PROBLEME
MILITAIRE.
LES VOLONTAIRES
1791-1792:
LES VOLONTAIRES DE 1791. LA PATRIE EN DANGER.
LES VOLONTAIRES DE 1792.
LA LEVEE EN MASSE
1793:
LA LEVEE DES 300 000 HOMMES. L’ACTION
POPULAIRE POUR LA LEVEE EN MASSE.
LE PEUPLE FRANCAIS DEBOUT CONTRE LES TYRANS.
LES ENRÔLEMENTS PARISIENS EN 1793.
LA GARDE NATIONALE PARISIENNE EN L’AN
II.
LA MOBILISATION MATERIELLE
1793-1794:
LES ARMES. LES MUNITIONS.
L’HABILLEMENT.
L’ARMEE NATIONALE REVOLUTIONNAIRE
1793-1794:
L’ORGANISATION DES EFFECTIFS,
L’AMALGAME. LE PROBLEME DES CADRES.
DISCIPLINE MILITAIRE ET ESPRIT CIVIQUE. POUVOIR
CIVIL ET COMMANDEMENT MILITAIRE.
TACTIQUE ET STRATEGIE DE LA GUERRE
REVOLUTIONNAIRE.
L’ARMEE EN L’AN II.
CONCLUSION.
« Un soldat doit craindre la canne de
son caporal plus que les balles de l’ennemi » aurait
dit un jour FREDERIC II de Prusse. Ce n’est pas les coups de
bâton de leurs caporaux qui firent marcher les soldats Français de
l’An II: ils combattaient pour leur propre cause; pourquoi
auraient-ils déserté ? Valmy concrétisa ce renouvellement et cette
séparation d’avec le système de l’Ancien Régime des
Armées des Rois coalisés. Les deux systèmes militaires
s’opposaient comme s’opposaient l’Ancien Régime
et la Révolution. Ils ne pouvaient composer, comme ne pouvaient
composer ces deux mondes, dont l’un naissait et l’autre
s’écroulait. Aussi de 1789 à 1794, défense nationale et
défense révolutionnaire furent indissolublement liées: la guerre et
la politique constituaient une même réalité.
La Terreur, instrument de défense
révolutionnaire fut dans une dépendance si étroite de la défense
nationale qu’elle en subit tous les contrecoups. Il fallut la
révolte de la Vendée et les premières défaites en Belgique, pour
que fut établi le Tribunal révolutionnaire sur la proposition de
DANTON, le 10 mars 1793. Il fallut l’insurrection fédéraliste
et les défaites sur les frontières du nord et de l’Est, pour
que la Terreur fut mise à l’ordre du jour et votée, le 17
septembre 1793, la loi des suspects. La Terreur fut instrument
efficace de défense nationale. Si le Comité de Salut Public put
lever, équiper, armer et nourrir quatorze armées et les mener à la
victoire, il n’y réussit que grâce à la levée en masse, à la
réquisition ,au maximum, à la nationalisation des fabrications de
guerre: toutes mesures qui ne pouvaient être mises en œuvre
et porter leurs fruits que parce que le Gouvernement
révolutionnaire disposait d’une autorité sanctionnée par la
Terreur.
La Révolution permit la victoire de l’An II. La victoire
assura en retour le salut de la nation et la sauvegarde des
conquêtes sociales de la Révolution. « En toutes
circonstances, écrit CLAUSEWITZ, il faut considérer la guerre comme
un instrument politique et non comme une chose
indépendante ». A. SOBOUL.
L’Armée révolutionnaire
1791-1794
EDITION A TIRAGE LIMITE .EXEMPLAIRE
NUMEROTE.
RELIURE D’EDITEUR TOILEE ORANGE. PLAT
ORNE.
BON ETAT
POSSIBILITE DE REGLEMENT EN PLUSIEURS FOIS SANS FRAIS : ME
CONSULTER
Je mets en vente quelques ouvrages sur la REVOLUTION. Pour les
trouver facilement, tapez C1 REVOLUTION dans le
moteur de recherche de ce site
Port FRANCE metropolitaine = 3.65 Euros. Pour l´Etranger ou
l´Outremer, me consulter