● René GOBLET - (Aire-sur-la-Lys 1828 - Paris 1905) ●
Journaliste et homme politique français.
L.A.S - Chambre des députés, Paris, 21 octobre 1896
1p in-8 - (11.5x17.5cm env)
Au sujet du Banquet de l'Association des Répétiteurs
auquel il ne pourra pas se rendre
Très bel état de conservation - pliure centrale (=sera envoyé plié en 2)
Envoi soigné / protégé
Informations complémentaires :
Débuts en politique
En 1850, René Goblet s’inscrivit comme avocat au barreau d’Amiens, il s’y tailla une solide réputation plaidant aussi bien au pénal qu'au civil. Ce n'est qu'à la fin des années 1860 qu'il s'engagea en politique. De conviction républicaine, il fut un opposant résolu au Second Empire. Il fonda en 1869, avec Frédéric Petit et Jules Lardière, le journal républicain radical, Le Progrès de la Somme.
Il fut nommé en 1870 procureur général à Amiens par le Gouvernement de la Défense nationale, puis devint député de la Somme en juillet 1871 et siégea à gauche. Il s’opposa avec détermination aux conservateurs lors de la crise du 16 mai 1877.
Responsabilités ministérielles[modifier | modifier le code]
Il fut sous-secrétaire d’État à la justice dans le gouvernement Waddington.
Il s’opposa ensuite à la politique des républicains opportunistes et devint l’un des chefs de file des radicaux à la Chambre des députés où il montra ses talents de débatteur.
Il fut ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Freycinet (3 janvier 1882) et fit voter la loi qui rendait aux conseils municipaux le droit d’élire leur maire. En 1885, il devint ministre de l’Instruction publique. Par deux décrets (25 juillet, 28 décembre), il amorça la réforme de l’enseignement supérieur. Sous son ministère, l’État fit l’acquisition des collections du musée Guimet (1885) et la section des sciences religieuses fut créée à l’École pratique des hautes études (1886).
Il fit adopter par le Sénat après un long et intense débat parlementaire la loi qui porte son nom sur la laïcisation du personnel enseignant du primaire et du secondaire le 30 octobre 1886. Il devint président du Conseil et ministre de l’Intérieur du 11 décembre 1886 au 17 mai 1887, ce fut le couronnement de sa carrière. Le général Boulanger était ministre de la Guerre dans son gouvernement et l'Amiénois Albert Dauphin était ministre des Finances1.
En 1888 il fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Charles Floquet, jusqu'en 1889.
Engagement radical-socialiste[modifier | modifier le code]
Battu aux élections législatives à Amiens en 1889, il fut élu sénateur puis député de la Seine en 1891 et 1893. Il dirigea La Petite République, organe de la gauche radicale et du socialisme indépendant de 1891 à 1893. La crise boulangiste l’amena à radicaliser ses positions en matière économique et sociale en proposant : démocratisation de l’administration locale, réforme de l’impôt en faveur des classes laborieuses, meilleure réglementation du travail des enfants et des femmes dans l’industrie, respect du droit syndical… En 1890, il proposa la nationalisation des secteurs bancaires et miniers. Il fut favorable à une révision constitutionnelle pour assurer la prééminence de la Chambre des députés sur le Sénat étant partisan du monocamérisme. Il œuvra dans les années 1890 au rapprochement des radicaux de des socialistes.
René Goblet fut battu lors des législatives de 1898 et resta de ce fait à l’écart des responsabilités gouvernementales2. Son rôle politique se poursuivit néanmoins, il fut, en 1901, l’un des organisateurs du congrès sur la réforme et l’organisation du parti républicain, radical et radical-socialiste ; il en présida la séance d'ouverture, le 21 juin 1901.
Franc-maçon, il fut membre de la Loge « La Clémente Amitié » du Grand Orient de France[réf. souhaitée]. Il fut également membre de l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens.
Décédé 78 rue de la Tour dans le 16e arrondissement de Paris le 13 septembre 19053,4, il fut inhumé au cimetière de La Madeleine à Amiens.
Mandats électifs[modifier | modifier le code]
de 1871 à 1876 : député de la Somme (battu en 1876)
de 1876 à 1879 : maire d'Amiens
de 1877 à 1889 : député de la Somme
de 1891 à 1893 : sénateur de la Seine
de 1893 à 1898 : député de la Seine
Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]
1879 : sous-secrétaire d'État à la Justice
1882 : ministre de l'Intérieur
1885-1886 : ministre de l'Instruction publique
11 décembre 1886 au 17 mai 1887 : président du Conseil et ministre de l'Intérieur (voir gouvernement René Goblet)
du 3 avril 1888 au 14 février 1889 : ministre des Affaires étrangères, dans le gouvernement Charles Floquet.
Hommage posthume[modifier | modifier le code]
Une place du centre-ville d'Amiens porte le nom de René Goblet ;
Un monument, situé boulevard de Belfort à Amiens, intitulé, La Conscience, œuvre de Jacques Perrin, est dédié à la mémoire de René Goblet. Il fut inauguré, le 6 octobre 1907, par Georges Clemenceau, président du Conseil, ministre de l'Intérieur. Ce monument a été élevé par souscription publique à l'initiative de l'Académie d'Amiens et remis à la ville d'Amiens, le 9 mai 1909.
Source : wikipedia
● Bienvenue dans ma boutique "Autographes d'Antan" ●
Vous recherchez un thème précis : contactez-moi ou recevez mes nouveautés en m'ajoutant à votre liste de vendeurs favoris
Consultez mes autres ventes & mutualisez les frais d'envoi !