Photo originale
11,5 x 7cm
port = 20g en vigueur (~1,50€ worldwide)
Tandis que des hommes tombaient par millions dans cette sanglante boucherie, d’autres moins connus travaillaient sans relâche pour fournir la matière première indispensable, les forêts de la Meuse et des Vosges ayant déjà été rasées. Les bateaux transportant ces matières premières indispensables depuis le Canada étant trop sollicités (et parfois coulés par les troupes allemandes), le savoir-faire et l’expérience des bûcherons canadiens ont donc été mis à contribution de janvier 1917 jusqu’en mars 1919. Outre les forestiers (bûcherons, débardeurs, transporteurs de grumes, scieurs, etc.) la vaste forêt de la Joux (de Supt et Les Nans en passant par Chapois et Censeau jusqu’aux confins du Jura) abritait également un bataillon de construction de 500 hommes (ingénieurs en mécanique, logistique, infrastructures, etc.), renforcés en août 1917 par 400 soldats russes du génie. Au total, plus de 2800 hommes (canadiens, mais aussi afro-américains, chinois, portugais), exploiteront la forêt de la Joux grâce à une armada de 600 chevaux. Le cheval était déjà le meilleur allié de l’homme, puisque sans lui les bois débités seraient restés sur place. Pour les nourrir, on fait venir le fourrage du Canada, car il n’est pas possible de le trouver dans les champs environnants.
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