Modele 1767 fabrication avant 1791 car présence des demis oreillons.
Petit, robuste, le sabre-briquet est une pièce emblématique de l'armement du fantassin français de la fin du XVIIIe et du début du XIXe. Ce type de sabre court a connu la Monarchie, la République ou encore l'Empire, il fut de toutes les campagnes aux quatre coins de l'Europe et au-delà, il suivit partout le drapeau tricolore et inspira nombre de nations vaincues.
Les Briquets révolutionnaires
Pendant la Révolution, l'armée française continue bien entendu d'utiliser les sabres 1767, voir même des modèles antérieurs ou étrangers quand la guerre éclate en 1792 et que le manque d'armes se fait cruellement sentir. Mais, à partir de 1790, le briquet 1767 évolue vers un modèle plus robuste et plus simple à fabriquer. En effet, fini les ci-devant poignées en trois pièces, le briquet révolutionnaire généralise la poignée monobloc coulée en une seule pièce et sans demi-oreillons décorratifs ! Ainsi faisant, la poignée ne risque plus de se disloquer en cas de choc très violent. Tout est fait pour améliorer la robustesse de l'arme, le bouton de rivure (ou finie la soie de la lame) est allongé et l'on trouve même parfois un rivet transversal.
Pour les Grenadiers de la nouvelle Monarchie, les gravures restent les mêmes. Mais après la fuite de Varennes en 1791, le monogramme royal disparait. Face à la multiplication des ateliers d'armements, au nombre de fournisseurs privés, au besoin urgent d'armes en tout genre, les sabres révolutionnaires peuvent comporter de nombreuses petites variantes et ne comportent pas toujours de gravures, ni même de poinçons. Les types de lames sont aussi très variés, on trouve même des sabres-briquets montés avec des lames de sabres de cavalerie. Face à la menace, la France fait flèche de tout bois.
longueur totale = 700mm
port = 8€
postage worldwide = 12€