Photo size: 13 x 18 cm.
Henri d'Orléans, né le 5 juillet 1908 au Nouvion-en-Thiérache (Aisne) et mort le 19 juin 1999 à Cherisy (Eure-et-Loir), est le prétendant orléaniste au trône de France de 1940 à 1999. Il portait le titre de courtoisie de comte de Paris2.
Il est un descendant de Louis XIII et aussi de Louis XIV par Françoise Marie de Bourbon, fille légitimée que celui-ci a eu avec Madame de Montespan.
De 1940 à 1999, il devient le prétendant orléaniste au trône de France, parfois appelé « Henri VI » par ses partisans, le comte de Chambord, petit-fils du roi Charles X, ayant été surnommé « Henri V ».
Henri d'Orléans naît au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne le 5 juillet 1908, quatrième enfant et seul fils de Jean d'Orléans (1874-1940), d'une branche cadette de la quatrième maison d'Orléans, et de sa cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961), sœur du chef de la maison d'Orléans, le duc d'Orléans, Philippe d'Orléans (1869-1926), le « Philippe VIII » des orléanistes, soit la majorité des monarchistes de l'époque. Son prénom, Henri, jusque-là peu courant dans la maison d'Orléans, rappelle celui de son oncle, l'explorateur Henri d'Orléans, mort quelques années plus tôt. Il a également trois sœurs aînées.
Il est baptisé au Nouvion-en-Thiérache le 25 novembre 1908 et reçoit pour parrain son oncle, Ferdinand d'Orléans (1884-1924), et pour marraine sa tante, Marie d'Orléans (1865-1909).
Il passe la plus grande partie de son enfance dans le nord du Maroc dans des propriétés que son père a achetées. Il voyage en France, en Espagne, en Sicile et ailleurs en Europe à l'occasion de voyages de famille3.
Le « principe royal français » porté par ses cousins le duc d'Orléans et son frère, le duc de Montpensier, finit par faire de lui leur jeune héritier. Ni le premier ni le second n'ont de fils. C'est pourquoi, à la mort du duc d'Orléans, le duc de Guise et son fils âgé de 18 ans sont contraints à s'exiler.
Il devient en effet interdit de territoire national en vertu de la loi d'exil de 1886 qui interdit le territoire national au chef des maisons royales ou impériales ayant régné en France, ainsi qu'à leur fils aîné. Il habite donc en Belgique, au Maroc, en Espagne et enfin au Portugal. Il poursuit ses études en mathématiques et en sciences à l'Université de Louvain en 1924, puis de droit entre 1926 et 1928. Par ailleurs il est entouré de précepteurs comme l'abbé Thomas, l'économiste Charles Benoist ou le général Henri de Gondrecourt.
En 1929, son père le proclame comte de Paris, titre de courtoisie qu'il conservera jusqu'à sa mort et sous lequel il fut le plus connu.
En 1931, Henri d'Orléans épouse, à Palerme, sa cousine la princesse Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), connue sous le titre de « comtesse de Paris ». Le mariage est célébré par le cardinal Luigi Lavitrano, à l'époque archevêque de Palerme, avec pour témoins : Carlos de Borbón y Orléans (cousin germain du comte de Paris, fils de la princesse Louise d'Orléans (1882-1958), le duc des Pouilles, Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris) et le prince Adam Ludwik Czartoryski (petit-fils du prince Louis d'Orléans, duc de Nemours)4. Leur première fille, aînée de leurs 11 enfants, naît dès 1932.
En novembre 1937, au nom de son père le duc de Guise et de la maison d'Orléans, le comte de Paris désavoue l'Action française, dirigée par Charles Maurras, et rompt ainsi avec l'extrême-droite. Depuis quelques années, Henri d'Orléans et Maurras étaient en désaccord, notamment depuis le lancement de la revue Courrier royal par Henri. Ce dernier n'hésitait pas en effet à prendre des positions opposées à l'Action française, quitte à perdre une grande partie de ses lecteurs.
En dépit de la loi d'exil, il séjourne en France clandestinement à plusieurs reprises, dont la première fois en 1938. En octobre 1938, il organise une conférence de presse clandestine près de Pontoise avec l'aide de ses partisans, dont Louis Emery, chez qui a lieu cet événement qui fera la « Une » de tous les journaux. Ainsi, dans Le Populaire du 22 octobre 1938, le journaliste raconte comment il a « été “kidnappé” par le comte de Paris » : « On répartit une vingtaine de journalistes entre six ou sept voitures. Chacune de celles-ci prend une route différente… Près de Pontoise… Une gentilhommière en briques rouges, au milieu d'un grand parc. Tout le monde descend. Un homme se précipite à notre rencontre. C'est le propre frère du colonel de La Rocque, l'homme de confiance de la maison. »5 Paris-Soir raconte aussi cet événement à la Une de son édition du 22 octobre 1938 : « Malgré la loi d'exil, le comte de Paris revient en France pour lancer une proclamation. Il arrive secrètement en avion aux environs de Paris, prend une coupe de champagne avec les journalistes convoqués et repart aussitôt par la voie des airs ». Le journaliste, Rochat-Cenise, ajoute : « Un petit village, un village de France avec des maisons grises au milieu d'arbres encore verts. Un château charmant avec un grand parc et quinze journalistes dans ce château… J'ai une seconde demande à vous adresser, c'est de ne jamais dévoiler l'endroit où vous êtes réunis ici. » Pour lui, commentant les accords de Munich, « le diktat allemand est une humiliation sans précédent dans notre histoire »6.
En 1940, il succède à son père, mort en exil ; nouveau prétendant du trône de France, il fait alors usage des pleines armes de France (d'azur à trois fleurs de lis d'or). Jusqu'en 1926, il portait les armes traditionnelles de la maison d'Orléans (de France au lambel d'argent à trois pendants), puis celles de dauphin de 1926 à 1940.
Désireux de servir son pays, alors que la loi d'exil le lui interdisait, il fut autorisé le 21 mars 1940 par Paul Reynaud à s'engager dans la Légion étrangère, au début de la Seconde Guerre mondiale, sous le nom d'Henri Robert Orliac7, patronyme déjà emprunté en 1909 par le duc de Guise, prétendant au trône de France et son épouse, lors de leur installation au Maroc (Orliac était le nom du « clairon » d'un autre Henri d'Orléans, plus connu par son titre de duc d'Aumale)8.
-
Jean d'Orléans, duc de Guise.
-
Isabelle d'Orléans, duchesse de Guise.
|
Il se rend à Vichy, y rencontre peut-être Pétain, et se voit éconduire par Laval qui lui propose le cadeau empoisonné du ministère du Ravitaillement9 ; on ne sait trop quelle fut la réponse du prince, mais il est certain qu'il n'exerça jamais cette charge.
Il écrit en juillet 1941 un « Message aux monarchistes français », qui appelle à soutenir le maréchal Pétain10.
À Alger, en novembre-décembre 1942, une conspiration s'organise par le résistant Henri d'Astier de La Vigerie visant à permettre à Henri d'Orléans de prendre la place de l'amiral Darlan, jugé trop proche du Reich, et former un gouvernement d'union dans lequel de Gaulle aurait dirigé les affaires politiques et Giraud les affaires militaires.
En juillet 1946, il s'installe au Portugal. Il choisit de se positionner au centre, proche de la démocratie chrétienne qui, avec le MRP, semblait avoir le vent en poupe. Pour diffuser ses idées, il créa un Bulletin d'information qui attira des collaborations comme celles de Bertrand de Jouvenel, Gustave Thibon et Michel de Saint Pierre11. En 1947, il publie un livre, Entre Français, destiné à se faire connaître de la population12. Le 5 février 1948, il présenta l'Esquisse d'une constitution monarchique et démocratique, qui comportait notamment trois propositions13 :
- La place du monarque comme arbitre au-dessus des partis ;
- Le recours aux consultations populaires par la voie du référendum ;
- L'institution des « délégués du peuple » ; ces derniers auraient été élus au suffrage universel, au scrutin uninominal à un tour, ne se seraient jamais réunis en assemblée mais auraient été consultés simultanément sur les projets de loi.
En 1975, le comte de Paris crée la fondation Saint-Louis pour préserver ce qui reste des immenses biens de la maison d'Orléans. Il administre aussi la fondation Condé, centre de gériatrie à Chantilly avec le concours de Monique Friesz (1922-2017), proche des éditeurs Firmin-Didot, qui fut sa gouvernante, sa secrétaire et sa dame de compagnie, qui lui fut présentée en 1974 lors d'un déjeuner à la fondation Condé à Chantilly, en présence du gendre de celle-ci, Arsen Gedik, et sa fille Chantal, baronne de Sambucy de Sorgue.
En 1976, le comte de Paris quitte le domicile conjugal et s'installe avec Monique Friesz, la gouvernante venue à son chevet pour le choyer après des problèmes cardiaques et qui deviendra sa compagne jusqu'à la fin de sa vie.
Le dernier fils du comte de Paris, Thibaut, est impliqué dans une affaire ténébreuse de cambriolage qui ne sera jamais parfaitement élucidée.
Lors de la première cohabitation (1986-1988), le comte de Paris se prononce à plusieurs reprises en faveur de François Mitterrand, qui est une vieille connaissance : jeune étudiant, le futur président de la République avait fait le voyage du Manoir d'Anjou, près de Bruxelles (résidence des Orléans en exil), durant les années 1930. Henri d'Orléans lui est également reconnaissant de lui avoir manifesté une réelle considération, lors des cérémonies du Millénaire capétien (1987), comme l'a souligné le préfet Cyrille Schott31, ancien conseiller technique à l'Élysée (qui fut chargé de superviser les cérémonies du Millénaire capétien et servit de relai entre les deux hommes).
En septembre 1987, très médiatiquement et à l'occasion du Millénaire capétien, devant des milliers de fidèles invités, le comte de Paris titre ses petits-fils Jean et Eudes, respectivement duc de Vendôme et duc d'Angoulême, lors d'une grande cérémonie solennelle célébrée au château d'Amboise. Il présente alors Jean d'Orléans, comme son successeur spirituel à la tête de la quatrième maison d'Orléans.
En 1992, avec un an de retard, le comte et la comtesse de Paris, séparés de corps et de biens depuis 1986, fêtent publiquement en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux leurs noces de diamant (60 ans de mariage).
Le 5 juillet 1998, le comte de Paris célébre ses 90 ans au château d'Amboise ; ce fut sa dernière réunion de famille, entouré du Gotha, où Albert de Monaco représenta son père (apparenté par les Polignac) et de bon nombre des siens, malgré les querelles étalées dans la presse française et internationale.
Le 19 juin 1999, le jour du mariage civil célébré à Dreux d'Eudes, duc d'Angoulême, avec Marie-Liesse de Rohan-Chabot, « l'ultime prétendant » (François Broche) meurt au domicile de sa dernière compagne, Monique Friesz, à Cherisy, en Eure-et-Loir, à l'âge de 90 ans.
Ses obsèques sont célébrées le 21 juin 1999 à la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, où il est inhumé dans la crypte centrale auprès de son fils François. L'ensemble des maisons souveraines européennes y sont présentes ou représentées.
La comtesse de Paris sera inhumée en juillet 2003 dans cette même crypte.
Isabelle d’Orléans-Bragance, née à
Eu (
Seine-Maritime) le
13 août 1911 et morte à
Paris (16
e arrondissement) le
5 juillet 2003, est l'épouse d'
Henri d’Orléans. Au titre d'
épouse du prétendant orléaniste au trône de France, de
1940 à
1999, elle porte le titre de courtoisie de comtesse de Paris.
Son état civil complet est Isabelle Marie Amélie Louise Victoire Thérèse Jeanne d'Orléans et Bragance. Elle est baptisée à Eu le 15 août 1911. Ses parrain et marraine sont ses grands-parents paternels, Gaston d’Orléans, comte d'Eu, et Isabelle du Brésil, princesse héritière du Brésil (1846-1921).
Isabelle d’Orléans-Bragance est la fille aînée du prince Pierre-d’Alcántara d’Orléans-Bragance (1875-1940) et de son épouse, née comtesse Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz (1875-1951). Elle passe une grande partie de son enfance en Normandie, au château d'Eu, en compagnie de ses parents et de ses grands-parents, soumis à la loi d'exil qui touche l'ancienne famille impériale brésilienne.
Le 8 avril 1931, elle épouse son cousin Henri d’Orléans (titré à sa majorité comte de Paris par son père Jean d'Orléans, duc de Guise). Le mariage, célébré par le cardinal Luigi Lavitrano — à l'époque archevêque de Palerme —, a pour témoins : Charles de Bourbon (it) (cousin germain du comte de Paris et fils de Louise d'Orléans), le duc des Pouilles, Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris) et le prince Adam Ludwik Czartoryski (petit-fils de Louis d'Orléans, duc de Nemours)1. Le comte de Paris et la comtesse de Paris ont eu onze enfants :
Elle participe très activement à des voyages en province après la loi de fin d'exil de 1950[réf. nécessaire].
Comme épouse puis veuve d'Henri d'Orléans (chef de la maison d’Orléans et prétendant au trône pour les orléanistes), Isabelle d'Orléans-Bragance faisait usage des pleines armes de France accolées aux armes impériales brésiliennes (Orleans e Bragança).
Dès les années 1970, la comtesse de Paris s'installe dans un vaste appartement parisien, situé dans un immeuble du 8e arrondissement appartenant à la famille d’Orléans, séjournant régulièrement dans le pavillon Montpensier situé dans la partie privée du parc du château d'Eu.
Elle partage son temps entre sa famille, ses multiples activités mondaines et sollicitations, l’écriture et de nombreuses associations dont elle s'occupe, au premier rang desquels l’Association des amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu, dont elle était la présidente-fondatrice depuis 1985 et le prix littéraire Hugues-Capet.
Isabelle d’Orléans-Bragance publie ses mémoires, en 1978 et 1981 et des biographies historiques comme Blanche de Castille ou Marie-Amélie, reine des Français, ainsi que des ouvrages autobiographiques comme Mon bonheur d’être grand-mère (1995) et L’Album de ma vie (2002).
Morte le 5 juillet 2003, Isabelle d’Orléans-Bragance est inhumée dans la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, nécropole des Orléans. Ce domaine est ouvert à la visite.
Princess Isabelle of Orléans-Braganza, Countess of Paris (Isabelle Marie Amélie Louise Victoire Thérèse Jeanne;
Eu, Seine-Maritime, 13 August 1911 – Paris, 5 July 2003), was a French historical author and consort of the Orléanist pretender,
Henri, Count of Paris.
The eldest daughter of Dom Pedro de Alcântara of Orléans-Braganza, Prince of Grão-Pará, sometime heir to the throne of the Empire of Brazil (1875–1940) and of his wife, Countess Elisabeth Dobrzensky of Dobrzenicz (1875–1951), Isabelle was born in a pavilion of the Château d'Eu in Normandy.[1] She was christened as namesake of her paternal grandmother, Isabel, Princess Imperial of Brazil, elder daughter and heir of the deposed Emperor Pedro II of Brazil.
In 1891 Dom Pedro de Alcântara became Prince Imperial of Brazil to the royalists upon the death of the emperor in exile, his mother having become the claimant. In 1908 he married a Bohemian noblewoman in the presence of his parents, although his mother withheld dynastic approval as head of the imperial family in exile. Therefore, Dom Pedro renounced the succession rights of himself and his future descendants to the abolished Brazilian throne.[2] By agreement with the head of the House of Orléans, to which he belonged paternally, he and his issue continued to use the title Prince/ss of Orléans-Braganza.[2]
After the deaths of her maternal grandparents, Isabelle's parents moved from the Pavillon des Ministres on the castle grounds into the main building of the Chateau d'Eu, spending winter months in a town house in Boulogne-sur-Seine. In 1924, her father's cousin, Prince Adam Czartoryski, placed at the family's disposal apartments in the palatial Hotel Lambert on the Île Saint-Louis, where Isabelle and her siblings undertook studies.[3] The family traveled extensively, however. Much of Isabelle's early youth was spent on visits to her maternal relatives, at their large estate at Chotěboř, Czechoslovakia, at Attersee in Austria, and at Goluchow in Poland. With her father, Isabelle visited Naples, Constantinople, Rhodes, Smyrna, Lebanon, Syria, Cairo, Palestine and Jerusalem.[3]
In 1920 Brazil lifted the law of banishment against its former dynasty and invited them to bring home the remains of Pedro II, although Isabelle's grandfather the Count d'Eu died at sea during the voyage. But after annual visits over the next decade, her parents decided to re-patriate their family to Petropolis permanently, where Isabelle attended day school at Notre-Dame-de-Sion while the family took up residence at the old imperial Grão Pará Palace.[3] Until then, Isabelle was privately educated by a series of governesses and tutors.
Isabelle was related to both parents of her future husband, and first met the young Prince Henri d'Orleans in 1920 at the home of the Duchess of Chartres. In the summer of 1923 he was a guest at her parents' home at the Chateau d'Eu, at which time Isabelle, aged 12, resolved that she would one day marry him. But he took no apparent notice of her at the wedding of his sister Anne to the Duke of Aosta at Naples in 1927. During a visit to his parents home, the Manoir d'Anjou in Brussels, over Easter in 1928, Prince Henri d'Orleans began to show interest in Isabelle, and still more at a family reunion in July 1929.[3]
Henri proposed to Isabelle on 10 August 1930 while taking part in a hunt at Count Dobržensky's Chotěboř home. The couple kept their engagement a secret until a family gathering at Attersee later that summer, but were obliged by the Duke of Guise to wait until Henri finished his studies at Louvain University before the betrothal was officially announced 28 December 1930.[3]
On 8 April 1931, at the Cathedral of Palermo, Sicily, Isabelle married her third cousin Henri, Count of Paris (1908–1999).[4][5][6] Isabelle was 19, while Henri was 21.[4] The wedding was held in Sicily, since the law of banishment against the heirs of France's former dynasties had not yet been abrogated.[5] The two families selected Palermo because Isabelle's family possessed a palace there, which had been the location of three earlier royal weddings.[5]
The wedding gave rise to several royalist demonstrations, and the road leading to the cathedral was lined with hundreds of visitors from France who viewed Henri as the rightful heir to the French throne.[6] He was greeted with such cries as "Vive le roi, Vive la France" along with other monarchist cries and songs.[6] These supporters were joined by members of the bride and groom's families, along with representatives of other royal dynasties.[6]
He became pretender to the throne of France from 1940 onwards.
In 1947, Henri and Isabel's family took up residence at the Quinta do Anjinho, an estate in Sintra, on the Portuguese Riviera.[7]
They had eleven children:
Princess Isabelle, called Madame, and her husband used the French Royal coat of arms. She survived her late husband by four years.
A
photograph or
photo is an
image created by
light falling on a light-sensitive surface, usually
photographic film or an electronic medium such as a
CCD or a
CMOS chip. Most photographs are created using a
camera, which uses a
lens to focus the scene´s visible wavelengths of light into a reproduction of what the human
eye would see. The process and practice of creating photographs is called
photography. The word "photograph" was coined in 1839 by
Sir John Herschel and is based on the
Greek φῶς (
phos), meaning "light", and γραφή (
graphê), meaning "drawing, writing", together meaning "drawing with light".
[1]
La photographie1 est une technique qui permet de créer des images par l´action de la lumière. La photographie désigne aussi l´image obtenue.
Le terme de photographie désigne également la branche des arts graphiques qui utilise cette technique : c´est l´« écriture de la lumière ».
La photographie a su tirer parti de nombreuses innovations technologiques et techniques dans les domaines de l´optique, de la chimie, de la mécanique, de l´électricité, de l´électronique et de l´informatique.
Les deux phénomènes nécessaires à l´obtention d´images photographiques étaient pour certains connus depuis longtemps et explicité dans le Traité d´optique. Les réflexions d´Aristote et les travaux du père de l´optique moderne Ibn al-Haytham, ont permis de mettre la réalité en boîte ; il suffit de percer un « petit trou » (sténopé) dans une chambre noire (en latin : camera obscura) pour voir apparaître une image inversée dans le fond blanc de la boîte. D´autre part, les alchimistes savaient que la lumière noircissait le chlorure d´argent. Vers 1780 Jacques Charles, plus connu pour son invention de l´aérostat gonflé à l´hydrogène, parvint à figer, mais de façon fugitive, une silhouette obtenue par le procédé de la chambre noire sur du papier imbibé de chlorure d´argent. Thomas Wedgwood (1771-1805) fit des expériences analogues avec le nitrate d´argent ; il en publia un mémoire en 1802. De son côté John Herschel en 1819 décrit les propriétés de l´hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur.
Joseph Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d´étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) ; la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes en Saône-et-Loire. Nicéphore meurt en 1833 et Louis Daguerre poursuit l´amélioration du procédé. En découvrant le principe du développement de l´image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il promeut son invention auprès du savant et député François Arago, qui lui accorde son soutien.
Ainsi, la date conventionnelle de l´invention de la photographie est 1839, c´est la date de la présentation par Arago à l´Académie des sciences de l´« invention » de Daguerre, le daguerréotype. C´est en fait une amélioration de l´invention de Niépce.
Een foto is een afbeelding op een plat vlak vervaardigd door middel van fotografie. Een foto geeft relaties weer van objecten, voorwerpen, mensen of dieren uit de werkelijke wereld zoals gezien door de lens van een camera gedurende een (meestal korte) tijdperiode.[1] De naam fotografie werd voor het eerst genoemd door John Herschel, een Engels astronoom, en is gebaseerd op het Griekse φώς (phos, "licht") en γραφίς (graphis, "pen, kwast"). In de volksmond wordt een foto ook wel een kiekje genoemd, genoemd naar Israël Kiek.
In vergelijking met andere uitdrukkingsvormen als pictogrammen, diagrammen en kaarten, maar ook tekst is dit wel de meest zuivere benadering (maar niet per definitie: beste benadering) van de werkelijkheid, als de digitale nabewerking en manipulatie uitblijft. Daarmee dragen foto´s maximaal bij aan een juiste communicatie van het overbrengen van een bepaalde gedachte over (een deel van) de werkelijkheid. Deze zienswijze wordt verder toegelicht in visualisatie.
Kenmerkend is de directe relatie van de afbeelding met de realiteit, maar dit maakt van een foto daarom nog geen objectieve weergave van die realiteit. Een foto is altijd een manipulatie van de realiteit, zowel door het standpunt (perspectief), het kader, de begeleidende tekst, het moment en het materiaal dat de fotograaf gebruikt om de foto te maken, alswel door ingrijpen op chemische of digitale wijze in de fotografische afbeelding door de fotograaf of anderen.