Sophie Alexandrine
Croizette, par son mariage M
me Jacques Stern, est une comédienne française, née à
Saint-Pétersbourg en
1847 et morte à
Paris le
19 mars 1901.
Petite-fille d'Armand Croizette et sœur de Pauline Croizette, Sophie Croizette était la fille d'une ballerine française de Saint-Pétersbourg1 et, selon certains, d'un grand seigneur russe dont elle tenait un type physique légèrement oriental. Elle est élevée dans un couvent à Versailles comme Sarah Bernhardt. Élève de Prosper Bressant au Conservatoire, elle obtient un premier prix qui lui ouvre les portes de la Comédie-Française.
Elle y fait ses débuts en 1868 dans Le Verre d'eau d'Eugène Scribe. En 1873, elle est reçue comme la 296e sociétaire. Elle joue au total quarante-cinq rôles pendant ses onze ans de carrière au Français, tenant notamment les rôles de jeune première. Elle est considérée comme la principale rivale de Sarah Bernhardt avec qui elle joue dans Le Sphinx (1873) d'Octave Feuillet2, L'Étrangère d'Alexandre Dumas fils et Le Mariage de Figaro (1873) de Beaumarchais3.
Elle habite l'hôtel Le Hon, no 9 rond-point des Champs-Élysées où elle reçoit une brillante société dans son célèbre salon bleu. Son beau-frère4, le peintre Carolus-Duran a laissé d'elle un célèbre portrait en amazone, prête pour sa promenade quotidienne au bois de Boulogne.
À la suite d'une déception sentimentale, elle tente de se suicider en août 1872 en se jetant par la fenêtre tout en se tirant une balle de révolver, mais elle se rate. Elle a une longue liaison avec le riche banquier Jacques Stern, l'un des fondateurs de la Banque de Paris et des Pays-Bas et fils d'Antoine Jacob Stern. Ils ont un fils, Michel. Après un accouchement difficile, elle grossit de manière importante. Elle quitte le théâtre en 1882. En 1885, Jacques Stern et Sophie Croizette régularisent leur union et se marient au château de Fitz-James à Fitz-James (Oise), propriété de Jacques Stern. Ils font embellir le château, y créent un équipage de chasse à courre. Jacques Stern est élu conseiller général de Clermont en 1894. Mais il meurt bientôt en 1900, suivi dans l'espace d'une année par sa femme et par leur fils.
Sophie Stern est enterrée au cimetière de Passy.
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Portrait équestre de Mlle Sophie Croizette, peint par l'époux de sa sœur, Carolus-Duran.
ThéâtreCarrière à la Comédie-Française
- Entrée en 1868
- Nommée 296e sociétaire en 1873
- Départ en 1882
La
photo-carte de visite est un format de
photographie d´une personne qui apparaît en
1854 en France et qui rencontre un succès massif jusqu´aux premières années du
XXe siècle.
C´est l´évolution des techniques de photographie qui permet l´apparition de la photo-carte de visite. Le processus du négatif sur plaque de verre au collodion humide avec un report sur papier albuminé inventé par Louis Désiré Blanquart-Evrard en 1850 supplante le daguerréotype, il est plus souple et plus économique. Louis Dodéro, est le premier qui produit à Marseille des portraits photographiques au format dit carte-de-visite1, mais c´est André Adolphe Eugène Disdéri, un photographe parisien, qui dépose en 1854 un brevet permettant la réalisation de huit clichés sur la même plaque de verre.
Les petites photos, au format 5,2 cm sur 8,7 cm, sont ensuite collées sur un carton qui adopte le format d´une carte de visite, 6,2 cm sur 10,3 cm. Le nom du photographe apparaît imprimé sous la photo. Les dos, d´abord vierges, sont ensuite utilisés pour la publicité du studio. Une vingtaine de cartonniers en France fournissent les photographes en cartons imprimés2, souvent très décorés, faisant mention de médailles reçues, de recommandations officielles.
Disdéri popularise intelligemment son procédé, utilisant la caution de personnalités qu´il a photographiées, notamment l´empereur Napoléon III. Très vite le phénomène se développe, d´abord dans les milieux bourgeois, puis dans toutes les familles voulant acquérir une certaine reconnaissance sociale. D´autres photographes adoptent le format et l´engouement est tel que la production de photos-cartes de visite atteint des volumes industriels. Dans les années 1860, des centaines d´ateliers photographiques s´ouvrent à Paris et dans les grandes villes de province, l'essor de la photo-carte de visite est une des principales raisons de ce développement fulgurant des ateliers de photographes, en France et à l´étranger.
En 1872, il sort des ateliers de Disderi 2 400 photos-cartes par jour. Une base de données, réalisée par François Boisjoly propose plus de 22 000 photographies et présente plus de 16 000 noms et adresses d´hommes ayant vécu pour et par la photographie à cette époque3.
The carte de visite[1] (abbreviated CdV or CDV, and also spelled carte-de-visite or erroneously referred to as carte de ville) was a type of small photograph which was patented in Paris, France by photographer André Adolphe Eugène Disdéri in 1854, although first used by Louis Dodero.[2][3] It was usually made of an albumen print, which was a thin paper photograph mounted on a thicker paper card. The size of a carte de visite is 54.0 mm (2.125 in) × 89 mm (3.5 in) mounted on a card sized 64 mm (2.5 in) × 100 mm (4 in). In 1854, Disdéri had also patented a method of taking eight separate negatives on a single plate, which reduced production costs. The Carte de Visite was slow to gain widespread use until 1859, when Disdéri published Emperor Napoleon III´s photos in this format.[4] This made the format an overnight success. The new invention was so popular it was known as "cardomania"[5] and it spread throughout Europe and then quickly to America and the rest of the world.
Each photograph was the size of a visiting card, and such photograph cards were traded among friends and visitors. Albums for the collection and display of cards became a common fixture in Victorian parlors. The immense popularity of these card photographs led to the publication and collection of photographs of prominent persons.
By the early 1870s, cartes de visite were supplanted by "cabinet cards," which were also usually albumen prints, but larger, mounted on cardboard backs measuring 110 mm (4.5 in) by 170 mm (6.5 in). Cabinet cards remained popular into the early 20th century, when Kodak introduced the Brownie camera and home snapshot photography became a mass phenomenon.
De carte de visite is een type foto, die vooral in de 19e eeuw werd gebruikt.
De Fransman André Disdéri verkreeg in 1854 het patent voor de carte de visite. Cartes de visite waren een soort kartonnen visitekaartjes, waarop een albuminen foto, meestal een portret, werd afgedrukt. Ze hebben een grootte van ca. 6 x 8,5 centimeter. Ze waren vooral bestemd voor privégebruik, al werden er ook cartes de visite verkocht van het koninklijk huis en is van de Amerikaanse Sojourner Truth bekend dat zij de kaartjes verkocht om geld in te zamelen.
Een bekend Nederlands carte de visite-fotograaf was Israël Kiek, aan wie we het begrip Kiekje danken. Tegen de Eerste Wereldoorlog liep de vraag naar cartes de visite terug, onder andere door de toenemende concurrentie en de opkomst van andere vormen van fotografie.